Parcours professionnel

Parcours professionnel  antérieur :

Avant mon entrée en formation d’assistant de service social (ASS), j’ai obtenu un bac littéraire. Après deux années de faculté et l’obtention d’un DEUG d’anglais, j’ai travaillé pendant près de 6 ans auprès de familles au sein d’un centre social et culturel.

J’ai choisi cette orientation professionnelle car je souhaitais exercer un métier en lien direct avec la population et la notion d’aide. De plus, cette profession m’a paru riche et en constante évolution. Après m’être entretenue avec des professionnelles, j’ai pris la décision de passer le concours. De plus, ce système pédagogique d’apports théoriques et pratiques m’est apparu comme étant en adéquation avec mes attentes et mes capacités.

La première année de formation :

Durant la première année de formation d’assistant de service social, les apports théoriques sont nombreux et très diversifiés. Ils constituent pour moi un socle de connaissances et un ensemble de savoir-faire, savoir-être, et savoir agir à étoffer et à mettre en œuvre, en lien avec la pratique.

Les divers enseignements tels que le droit, la psychologie sociale, la psychologie clinique, l’économie ou encore la sociologie (…) reflètent la richesse du métier d’assistant de service social en matière de savoirs et de compétences à maitriser.

Les travaux de groupe sur les représentations du travail social et les pratiques professionnelles de l’ASS m’ont permis de déconstruire les représentations que j’avais avant mon entrée en formation, et de mieux apprécier des notions encore abstraites pour moi à ce stade de la formation, telles que la déontologie ou l’éthique en travail social.

Les quatre domaines de compétences c'est-à-dire : l’intervention professionnelle en service social (DC1), l’expertise sociale (DC2), la communication professionnelle dans le travail social (DC3) et l’implication dans les dynamiques partenariales, institutionnelles et interinstitutionnelles (DC4) font partie intégrante de la formation et de l’enseignement du métier. Au fur et à mesure de l’avancée de la première année de formation, j’ai vraiment découvert ce métier et le fait que l’ASS pouvait exercer de façon individuelle ou collective, et auprès d’un public très divers, ce qui à mon sens, fait la richesse de l’intervention.

Le stage pratique de première année, effectué sur six semaines au sein de l’Inspection Académique m’a réellement permis de confirmer mon choix professionnel. Cela m’a permis de concevoir le fait que j’allais exercer un vrai métier et non un travail. Le contact auprès de professionnels a été très formateur pour moi et la découverte des divers modes d’intervention tels que l’entretien ou encore les visites à domicile, également. Le fait que j’ai pu accompagner trois professionnelles m’a permis d’expérimenter différentes techniques d’intervention et de réaliser à quel point l’intervention sociale se réfère à des valeurs professionnelles propres à chaque travailleur social. Ce stage de première année m’a amené à repérer quelques activités significatives à travers des situations observées dans un premier temps, et de mener des entretiens « simples » par la suite. Cette observation participative m’a également permis de travailler les premières modalités du recueil de données.

La rencontre avec divers partenaires du territoire m’a permis de mieux appréhender ce dernier et d’être confrontée à la réalité du terrain. Le stage de première année est certes court mais il m’a permis d’avoir une première approche du métier d’ASS et d’en expérimenter les atouts et les difficultés. J’ai pu également me rendre compte de la rigueur que le travail social demande et de la veille sociale que cela implique. Un des autres constats que j’ai pu faire au travers de mon stage de première année, est celui de la « dimension émotionnelle » allant de paire avec la notion d’écoute du travailleur social. Cela m’a renvoyé à la notion émotionnelle identitaire, aux valeurs personnelles et professionnelles de chacun.

Dans le cadre de la première année, les divers travaux écrits et oraux, notamment celui sur les problématiques sociales m’ont conduit à réfléchir sur les diverses pratiques auxquelles l’ASS doit avoir recours durant sa carrière. L’évolution des politiques sociales et de la société elle-même amène l’ASS à se questionner sur sa pratique et par conséquent, à la remettre en question aussi souvent que nécessaire. Le travail effectué avec mon groupe portait sur le thème de la santé publique, plus précisément sur les violences conjugales. Ce travail nous a permis d’explorer une thématique pouvant concerner tous les individus. Ce dossier m’a également amené à me questionner et a trouvé des réponses concernant l’intervention de l’ASS au sein de cette problématique, les pratiques utilisées et le positionnement professionnel à adopter.

La séquence intitulée « Stage Territoire » a été très enrichissante pour moi tant au niveau professionnel que personnel. Le fait de travailler en groupe amène les étudiants à confronter leurs opinions ce qui est souvent source de réflexions et donc d’évolution. La découverte d’un territoire et des partenaires a été une réelle confrontation avec les moyens auxquels peut faire appel l’ASS dans son intervention, qu’elle soit collective ou individuelle.

Le travail en groupe n’est pas toujours évident car il peut générer des conflits même moindres, mais il est également essentiel pour se connaître soi-même et se découvrir au sein d’un groupe de personnes. Cela a constitué pour moi une très bonne expérience, gardant à l’esprit que l’ASS agit la plupart du temps en partenariat et donc avec d’autres professionnels du champ social ou non.

Le stage territoire a été aussi pour moi, l’occasion de développer des compétences en termes de mise en place de projet collectif, en lien avec une problématique. Ayant effectué jusque là un stage en lien avec l’intervention sociale d’aide à la personne (ISAP), cette période de travail a été très innovante concernant le domaine d’intervention collective (ISIC).

La première année de formation m’a permis de confirmer mon choix professionnel mais également de commencer à construire ma professionnalisation à travers les diverses étapes de la formation. La théorie est indissociable de la pratique. La complémentarité des deux modes d’apprentissage, même si elle reste floue en première année étant donné la courte durée du stage, est effective. J’ai pu l’apprécier

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