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1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISATION RETENUE

Pour commencer, Bristol-Myers Squibb est une entreprise pharmaceutique internationale établie depuis 1925 au Canada (BMS Canada, 2018). C’est en 1858 que le Docteur Squibb fonde un laboratoire pharmaceutique à Brooklyn (Landry, p.43, 2010). C’est par la suite, en 1989, que le laboratoire Squibb fusionne avec celui de Bristol et Myers pour former l’entreprise comme on la connaît aujourd’hui (Landry, p.43, 2010). Au niveau géographique, c’est en 1948 que la filiale de l’entreprise dans le Vieux-Montréal ouvre ses portes et c’est ensuite, en 1952 que le siège social canadien s’installe dans l'arrondissement Saint-Laurent, à Montréal (Goneau, 2009).

La mission de l’entreprise est de « découvrir, développer et proposer des médicaments novateurs pour aider les patients à combattre les maladies graves » (BMS Canada, 2018). BMS est particulièrement reconnue pour ses traitements médicaux (polyarthrite rhumatoïde, accident vasculaire cérébral, évènement thromboembolique veineux, diabète, infection par le VIH, hépatite C, troubles psychotiques, mélanome métastatique, cancer du poumon et du rein) et évolue dans un marché où la demande est importante, les besoins criants, mais où les solutions demeurent encore limitées (BMS Canada, 2018).

Pour continuer, BMS Canada a pour objectif de développer et de faciliter l’accessibilité à des médicaments révolutionnaires, pouvant améliorer de façon significative la vie des patients. De plus, sur leur site Internet, BMS Canada mentionne avoir également pour objectif de rendre le système de santé Canadien « plus fort et plus durable pour tous les Canadiens et aider à vaincre les maladies graves » (BMS Canada, 2018).

Pour continuer, BMS est une entreprise ayant fait un chiffre d’affaires de 20,8 milliards de dollars en 2017 (Rapport annuel, p.2, 2017). Cela représente une augmentation de 7% depuis l’année 2016. La répartition du chiffre d’affaires pour 2017 est la suivante : 55% aux États-Unis, 24% en Europe et 21% dans le reste du monde, incluant le Canada (Rapport annuel, p.2, 2017). Il est également intéressant de mentionner que l’entreprise est membre de l’Association des compagnies de recherche pharmaceutique du Canada. En ce sens, trois priorités ont été établies en 2015, soient : devenir un partenaire authentique axé sur les solutions à travers des alliances, des politiques et un leadership efficace, améliorer l’accès et l’environnement réglementaire au Canada et plaider en faveur d’un régime de propriété intellectuelle concurrentiel à l’échelle mondiale (Rapport annuel de l’Association des compagnies de recherche pharmaceutique du Canada, p.13,19 et 25, 2015).

BMS est une entreprise non syndiquée, établie à l’échelle mondiale dans plus de 41 pays, et ce, sur 3 continents, c’est-à-dire l’Amérique, l’Asie ainsi que l’Europe (BMS Canada, 2018). La filiale de l'entreprise, BMS Canada, compte 292 employés à l’heure actuelle dont 14 qui ont été engagés en 2018 et qui sont restés dans l’entreprise dans les 6 derniers mois.

20 à 29 ans = 5%

30 à 39 ans = 20%

40 à 49 ans = 35%

50 à 59 ans = 36%

60 à 69 ans = 4%

15 à 24 ans = 4,8%

25 à 44 ans = 64%

45 à 54 ans = 22,6%

55 ans ou plus = 8,6%

Source : (Béliveau, 2018)

Source : (Bernier, p.59, 2009-2010)

Aussi, lorsque l’on compare les pourcentages des emplois occupés selon le sexe chez BMS Canada, 65% des emplois sont occupés par des femmes et 35% par des hommes. Cela représente une majorité marquée de femmes (Béliveau, 2018). On peut donc noter une certaine différence entre les pourcentages de BMS Canada et le secteur pharmaceutique, puisque ce dernier présente des statistiques de 55,8% de postes occupés par des femmes et de 44,2% par des hommes (Bernier, p.59 2009-2010). Dans les deux cas, il est pertinent de noter qu’il y a une présence féminine prépondérante.

En ce qui concerne le niveau de scolarisation moyen des employés du secteur pharmaceutique, 4,0 % n’ont aucun diplôme et 96% possèdent au moins un diplôme, dont 56.7% qui détiennent un diplôme d’études universitaires (Bernier, p.59, 2009-2010). Chez BMS Canada, on y retrouve seulement des employés diplômés parmi leurs effectifs. Ceux-ci détiennent, pour la majorité, des diplômes d’études supérieures, c’est-à-dire des maîtrises ou des doctorats (Béliveau, 2018). En ce qui concerne le taux de roulement du secteur pharmaceutique, il se situait à 14% en 2011 (Emploi Québec, p.59, 2011) alors que BMS Canada affiche un taux de roulement de 18% en 2017 et de 5% en 2018. (Béliveau, 2018). Ce qui représente une amélioration de 13% en un an.

Pour terminer, il est possible de situer le département des ressources humaines de l’entreprise en regardant l’organigramme qui suit :

2. ANALYSE DE TROIS DIMENSIONS DE LA GESTION DES RESSOURCES HUMAINES DE L’ENTREPRISE BRISTOL-MYERS SQUIBB

C’est à la suite d’une recherche documentaire visant à repérer et à analyser les informations disponibles en ligne et dans les médias qu’une entrevue a ensuite été réalisée en date du 11 juin 2018, avec Mme Béliveau, vice-présidente aux ressources humaines chez Bristol-Myers Squibb Canada. Cet entretien visait l’approfondissement de nos connaissances concernant les réalités de l’organisation d’un point de vue plus qualitatif et a permis une meilleure compréhension des forces et des enjeux de l’entreprise en matière de gestion des ressources humaines.

Dans la partie qui suit, trois dimensions des ressources humaines ont été choisies selon la pertinence qu’elles représentaient pour BMS Canada. Il sera question de l’attraction des bons candidats, de la sélection ainsi que du développement des compétences. À la lumière des informations rapportées par Mme Béliveau lors de l’entrevue avec elle, la section suivante porte sur la description de ces trois composantes chez Bristol-Myers Squibb Canada.

2.1 L’attraction des bons candidats

En ce qui a trait à l’attraction des bons candidats, c’est-à-dire « la capacité que possède une organisation à obtenir des candidatures en

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