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Noël dans les différentes cultures

TD : Noël dans les différentes cultures. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Novembre 2017  •  TD  •  1 863 Mots (8 Pages)  •  505 Vues

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NOËL DANS LES DIFFÉRENTES CULTURES

 Objectifs :

  • Découvrir Noël à travers différentes cultures,
  • S’enrichir à travers l’expérience et la culture de chacun, pour ainsi les comprendre, les accepter, les respecter sans jugements.

 Plan : 

  • Historique,
  • Les traditions de Noël :

 En Guadeloupe / Guyane.

 À Tahiti.

 En France.

  • L’influence de la modernisation au Sénégal,
  • L’après jour,
  • Conclusion.

 Introduction :

À l’approche des fêtes de fin d’année, nous avons choisi le thème de Noël. Dans le monde, à travers les différentes cultures, Noël ne se vit de la même manière. Nous allons voir maintenant comment est célébré cette fête dans quelques pays.

I. Historique.

L’histoire du père Noël est partie d’un rien pour s’imposé jusqu’à aujourd’hui partout dans le monde. Elle est partie d’un personnage du nom de Saint-Nicolas qui est fêté le 6 décembre. Cette fête avait pour but de distribuer les cadeaux et les friandises aux enfants sages. Tandis que son acolyte le père Fouettard avait la lourde tâche de punir les enfants méchants.

Saint-Nicolas a été importé sous le nom de Santa Claus par les Hollandais immigrés. La date de distribution des cadeaux fut alors déplacée au 25 décembre pour coïncider avec Noël et la fête des enfants. Puis un pasteur américain du nom de Clément Clark Moore immortalisa le personnage de Saint-Nicolas dans un poème intitulé « A visit from St Nicolas. » Il y décrit alors le personnage portant un bonnet rouge avec 8 reines volant pour tirer son traineau. Puis vers 1850, sous l’influence des illustrateurs John Tenniel et Thomas Nast, le père Noël a pris l’allure qu’on lui connait aujourd’hui. Il y a eu une hésitation entre le rouge et le vert. Il est vrai que ces illustrations contribuèrent à populariser davantage le personnage du Père Noël partout dans le monde à travers les publicités.

II. Les traditions de Noël.

1. En Guadeloupe / Guyane.

Dans les îles, les fêtes de fin d'année mélangent les traditions créoles et françaises. Les plats créoles sont à l'honneur, accompagnés non de champagne mais d'un cocktail à base de rhum. Les festivités commencent dès le début du mois de décembre avec les « Chanté Nwel », les chants et cantiques traditionnels antillais. Nous vous proposons de découvrir les traditions de Noël aux Antilles : l'idéal pour se dépayser !

Les traditions de l’Avent :

Les traditions de Noël aux Antilles sont bien sûr assez différentes de ce que nous connaissons en France métropolitaine. Mais, tout comme ici, les festivités commencent dès le début du mois de décembre.  Les troncs des palmiers s'habillent d'illuminations et plusieurs coutumes rythment la période de l'Avent, en particulier les concerts et les rencontres culturelles de chanté Nwel, célébré dans différente ville de l’ile dès le dernier week end du mois de novembre. Il s'agit de cantiques qui s'écartent parfois de la stricte tradition religieuse et célèbrent en chanson l'approche de Noël.  Ces chants de Noël sont chantés autour de la crèche kakado (du nom d'une petite écrevisse noirâtre des rivières, que l'on avait autrefois coutume de manger à Noël).  En Guadeloupe, la fête de Noël Kakado de Vieux-Habitants est la plus réputée (le 1er vendredi de l'Avent). Parmi les autres fêtes et marchés de l'avent, on peut aussi citer Jarry en fête et Jou a Tradisyon, au Parc d'Activités économiques de Jarry à Baie-Mahault.

Le cocktail de Noël ou Schrub :

Les plats et boissons traditionnels occupent aussi une place importante parmi les traditions de Noël aux Antilles.  Au retour de la Messe de Minuit, la coutume veut que l'on boive le "Schrub”, un cocktail à base d’écorces d’agrumes et de sirop de canne qui sont macérées dans le rhum blanc. Cette boisson de Noël se prépare dès le mois d'octobre car elle doit macérer longuement au soleil pour être prête à la fin de l’année.

D’autre part, au cours du repas, différentes boissons préparées à l’avance sont servis pour l’apéritif comme le ponch coco, le sirop de groseille ou d’anis. 

Un repas tout cochon et douceurs :

Après avoir savouré le schrub en guise d'apéritif, on apporte sur la table des pois d'angoles consommé, agrémentée de quelques morceaux de viande salée.  Les plats de résistance sont tous à base de cochon, transformé pour l'occasion en boudin, pâté et ragoût. Le jambon figure aussi au menu. Pour l’occasion la coutume veut que le cochon soit engraissé un an à l’avance pour la préparation de tous ces bons petits plats qui vont agrémenter les tables.  En Guadeloupe, les desserts traditionnels de Noël sont le flan coco et la traditionnelle bûche de Noël agrémentées aux saveurs des fruits locaux. On prépare aussi, dans certaines familles, du sirop de groseilles pour accompagner les gâteaux et parfumer les boissons. Comme on dit là-bas : jwayé Nwèl !

2. À Tahiti.

D'après les historiens, les polynésiens du 18ème Siècle étaient des cannibales.

En 1797, Tahiti a été découvert par les missionnaires Anglais pour apporter l’Evangile afin que les polynésiens soient modernisés dans une nouvelle ère.

C’est grâce aux missionnaires anglais que les polynésiens ont appris à connaître la période de Noël. Selon l’Evangile, Noël est la naissance de Jésus (le fils de Dieu) que les polynésiens célébrait le 25 décembre de chaque année.

Chaque famille préparait un four tahitien (repas traditionnel) durant une journée entière le 24 décembre et les enfants allaient sur la montagne pour couper un petit arbre de Noël. Dans leur préparation, chaque membre de famille ramenait des légumes, des fruits des cocos, du cochon, du poulet, du poisson. Les enfants cueillaient des fleurs de Tiaré et Tipanier pour décorer leur arbre de Noël. À la veille de Noël, tous les polynésiens se réunissaient à l’église protestante pour la célébration de la venue du Christ. À l’époque les enfants recevaient des bonbons cocos et des beignets de bananes à la sortie de l’église. Au retour, à la maison, les polynésiens chantaient mélodieusement au son des guitares et des ukulélés autour de l’arbre de Noël. Les grands parents racontaient des légendes et des histoires évangéliques. Ce moment de partage durait au moins 3 jours.

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