Nicolas Bouvier - Bernard Lavilliers

ENTRAINEMENT AU BAC / COMPÉTENCE D’ÉCRITURE

L’affirmation de Nicolas Bouvier très répandue dans le milieu de la littérature française (reprise par Lavilliers dans ses chansons), nous oblige à nous poser la question suivante : est-ce que le voyage nous fait vraiment ou au contraire nous défait-il ?

Selon le récit « l’usage du monde » de Nicolas Bouvier et les différentes chansons de Bernard Lavilliers dont « Voyageur », les deux hommes pensent que le voyage à une répercussion sur la construction de notre identité. Dans son récit, Nicolas Bouvier, évoque aux lecteurs ce que lui à apporter ses expéditions. A la suite de ses nombreux périples, Bouvier, fait part aux lecteurs qu’il est devenu plus ouvert au monde. La vertu du voyage qui retient son attention est celle de sortir de sa vision égocentrée du monde. Quant à Bernard Lavilliers, lui, nous transmet qu’au travers de ses virées dans le monde, il se cherchait d’abord lui-même. Afin de retrouver son identité, se découvrir, et découvrir le monde. Comme nous pouvons le constater dans les phrases suivantes : « Dévorer l’espace » - La malédiction du voyageur, « Pas moi qui ai fait les voyages, c’est les voyages qui m’ont fait » - Voyageur. Cela signifie-t-il que chaque individu possède le même point de vue ? Et bien nous allons débattre dans un prochain développement de cette question.

Aujourd’hui, il existe de nombreuses brochures, de manuels, nous parlant de l’étranger et de ses cultures. Faire un voyage est une chose banale, c’est consommer un produit touristique, c’est répondre à une nécessité professionnelle ou familiale… En général, les gens disent qu’ils ont fait un voyage ici ou là, parce qu’ils y sont allés. Ils ont pensé leur voyage, planifié les visites, réservé leur hôtel… Ils ont été les acteurs de leur propre voyage et n’y ont pas trouvés d’expérience qui les a permis de construire leur identité. Toutefois, de plus en plus de personnes entament un voyage intérieur, elles réapprennent à se connaître. Mais on peut s’apercevoir d’ailleurs qu’au cours d’un voyage, que certaines choses en quelles nous croyions s’avèrent contraire à notre vision du monde ou à nos idées. Pour quelques personnes, cela peut les défaire quelque part au lieu de les construire. (« Le voyageur voit ce qu’il voit, le touriste voit ce qu’il est venu voir. » - G.K. Chesterton, « On peut voyager non pour se fuir, chose impossible, mais pour se trouver. » - Jean Grenier).

A la suite de l’exposition des point négatifs et positifs, si je puis dire, d’un voyage pour différents individu, je vais exprimer mon avis sur la question avec comme référence mes expériences personnelles. Ces dernières années, j’ai eu l’occasion de voyager en Indonésie, ainsi qu’en Europe. Il est vrai lors de mes premiers voyages, j’ai plus découvert un nouveau pays, une nouvelle culture, plutôt que d’y voir une occasion de m’enrichir. Pendant mon voyage en Indonésie, j’y ai vu un intérêt à m’enseigner des leçons de vie. Par exemple, je me plains régulièrement de diverses choses dont le fait de ne pas pouvoir m’offrir ce que je souhaitais. Et lorsque j’ai découvert les conditions de vie des différentes régions, à ce moment-là j’ai compris qu’il était de penser et voir

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