LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Méthodologie De Synthèse

Commentaire d'oeuvre : Méthodologie De Synthèse. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 764 Mots (8 Pages)  •  581 Vues

Page 1 sur 8

synthèse, commentaire, analyse

en résumé…

la synthèse, comme avant dans la démarche, mais avec les allègements suivants suggérés :

introduction plus courte, resserrée

conclusion toujours courte avec une ouverture

on s’attache plus à répondre à une question qu’à une problématique, donc même avec un corpus étendu, on ne parle pas nécessairement de tout le contenu des textes

les textes ne comportent pas nécessairement autant d’informations et de concepts qu’avant, donc pas de panique si le développement de la synthèse semble parfois simpliste par rapport à avant : cette simplicité est un gage de clarté qu’il faut savoir entretenir…

chaque idée ou information doit être rattachée à l’auteur qui l’a émise

on n’explique pas les informations, on ne développe pas les concepts, on ne rajoute rien de ce qu’on sait de la question (sauf en ouverture de conclusion)

le plan détaillé exige toujours deux ou trois parties avec chacun des textes qui rentre dans chaque partie (puisqu’il faut les confronter…)

on ne cherche pas réellement à répondre à la question posée, mais à rendre compte (en rassemblant les accords et les désaccords entre textes) des infos que les textes apportent sur le thème concerné.

l’analyse, elle, va davantage demander une réponse à la question posée. Cette réponse sera donnée en conclusion qui devra être plus construite que celle de la synthèse (on se rapproche d’une conclusion de dissertation).

une question est posée, quels éléments dans le / les texte(s) me permettent d’y répondre ?

on ne cherche pas à organiser les réponses en confrontant les textes : on peut suivre les raisonnements des textes de façon linéaire (ce qui démarque clairement l’analyse de la synthèse)

la démarche est la suivante : une question est posée, comment ces textes y répondent-ils ?

on ne cherche pas à confronter les textes, on suit leur façon de répondre à la question, d’où la possibilité d’y répondre de façon linéairement : Le texte de X nous explique que … puis que….

attention : il faut éviter la paraphrase (répétition simple des infos données)… pour cela on montre que l’auteur a une façon à lui de nous présenter le problème… pour cela on utilise des outils d’analyse (!) simples :

le lexique : un mot particulièrement fort ; des modalisateurs (adverbes « peut-être, parfois », semi-auxiliaires « devoir, pouvoir », tournures « il se peut que », emploi du conditionnel…) qui montrent le doute ou l’atténuation ; un champ sémantique ou lexical bien développé…

des figures de style de base : la métaphore ou la comparaison, la répétition (l’anaphore, terme plus technique…), l’ironie (difficile à maîtriser mais donné en exemple avec le texte de Finkielkraut), l’hyperbole (ou exagération), la formule choc de l’oxymore (« Un merveilleux malheur », titre choc de B. Cyrulnik)…

le type de choix en syntaxe : des phrases courtes et percutantes ou plutôt des phrases à nombreuses propositions qui montrent les circonvolutions de l’auteur qui essaye d’éclaircir un problème complexe

la ponctuation : ? / ! / … sont souvent des signes d’émotion (auteur qui doute ou au contraire qui affirme fortement)

les types de phrase (emploi de tournures affirmatives ou négatives, de passif)

le choix des paroles rapportées (s’emparer ou non des paroles d’autres… les transcrire telles quelles pour les réfuter, par exemple ou les rappeler au style indirect pour les transformer…)

les indices forts dans l’énonciation : « je » qui revient souvent, ou « on » plus discret, ou « ils ; les chercheurs » derrière lesquels le narrateur s’efface…

Attention : ces indications ne doivent pas vous paniquer car il ne s’agit pas de faire un commentaire composé du texte, mais d’appuyer votre lecture du texte par la conscience qu’un auteur (un être vivant doué d’un cerveau) a écrit le texte à analyser en vue d’un objectif (transmettre ses idées, sa façon de voir la question posée…) : si, par quelques allusions discrète mais pertinentes vous jalonnez le travail d’analyse de la question en suivant l’ordre du texte, vous montrerez que vous n’êtes pas dupe de ce qu’est l’écriture…. écrire consiste à séduire, à influencer, c’est la base de la rhétorique : le langage destiné à autrui est fait pour plaire, convaincre, etc. DONC les auteurs écrivent dans cet objectif, donc leurs textes mettent en oeuvre des moyens stylistiques (techniques d’écriture) pour servir leur objectif, donc si vous le relevez vous montrerez vos qualités d’analyse….

Comment le faire ? Par exemple :

« L’auteur Y affirme fortement son attachement à des valeurs morales qu’il est nécessaire d’enseigner. Cette idée est soutenue dans son texte par un champ lexical du devoir redondant ainsi que par l’ironie qui se dégage de l’évocation d’une « vie nécessairement heureuse sans les entraves de la morale ». Cette évocation d’un bonheur que la période des années 70 n’a pas su apporter et conserver renforce encore ce que l’auteur reproche aux opposants systématiques de la morale…

on voit de cette façon que l’avis de celui qui analyse n’apparaît pas et que le texte est analysé (on dit comment l’information est donnée en plus de délivrer cette même information) sans qu’il s’agisse d’une simple répétition des infos ou idées…

la conclusion de l’analyse est donc plus longue et construite comme en dissertation :

les auteurs Y disent que… et X pense que…. On en déduit que la réponse à la question est :

...

Télécharger au format  txt (11.4 Kb)   pdf (120.3 Kb)   docx (12.8 Kb)  
Voir 7 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com