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Monde pluriel

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Par   •  26 Août 2019  •  Dissertation  •  1 981 Mots (8 Pages)  •  397 Vues

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Actuellement en formation d’Éducateur spécialisé, j’effectue cette formation en alternance. Dans le cadre de celle-ci, je dois effectuer un document de réflexion sur une situation d’inter culturalité que j’ai vécu. Je vais vous présenter ce document, qui est un travail décrivant une situation que j’ai vécu sur mon lieu d’emploi avec un résident et sa famille lors d’une réunion. Cette situation ma beaucoup questionnée, c’est pourquoi je souhaite effectuer ce travail dessus.

Dans un premier temps, je vais vous présenter le résident, le lieu où la situation s’est produite, puis je présenterai la situation concernée. Dans un second temps j’analyserai cette situation en listant tout les questions qui me questionnent. A la suite, je vais vous rendre compte de mon analyse du déroulement de la situation et de mes diverses prises de décision. Enfin pour finir, je vais a la suite de ces analyse, proposez des pistes pour une action adapté a ce type de situation.

I. Présentation de la structure.

Je suis actuellement en contrat d’apprentissage au sein d’un Foyer de vie qui se situe à Marseille. Il accueille des jeunes adultes et adultes présentant des déficiences intellectuelles, ils sont âgés de 20 à 60 ans. Les résidents accueillis sur le Foyer de vie sont de diverses origines, mais j’ai pu remarquer que la plupart d’entre eux sont d’origine maghrébine. Peu après mon arrivée dans cet établissement je me suis penchée sur les dossiers des résidents et dans plusieurs dossiers, une grande partie des parents ont du mal à reconnaitre le handicap de leurs enfants, il serait même question de déni. Je me pose une multitude de questions à propos de cette problématique.

Le déni est-il lier aux différences culturelles? Tout en gardant à l’esprit que celui-ci existe également chez des familles d’origines culturelles différentes.

C’est en discutant avec des professionnels de l’équipe sur ce résidents et de mes questionnement que ma référente m’a oriente vers le dossier du résident accueilli sur l’internat, que je vais appelez Mr A. Elle ne savait plus comment il en était arrivé à être en France si jeune. S’il était venu en France parce qu’au Maghreb, le handicap était une « malédiction » ou si c’est parce qu’en France les soins étaient meilleure qualité. Je me suis donc rapproché du dossier de Mr A, en regardant dans son dossier et son histoire antérieure au près d’autre professionnel, je n’ai pas réellement trouvé de réponse à ma question.

J’ai donc interrogée une éducatrice travaillant dans l’internat où étais le résident, qui m’a expliqué que ses parents seraient venus en France pour le « soigner », c’est-à-dire guérir son handicap. Car au Maghreb le handicap ne se « soignerait » pas. Or la trisomie 21 semblerait être perçue comme quelque chose que l’on ne peut faire disparaitre.

L’éducatrice me donne un document qui relate une synthèse effectué dans l’ancien établissement de Mr A, une synthèse concernant le résident, son éducatrice qui intervenait auprès de lui sur le semi internat de l’Institut Médico Educatif (IME). Celle ci anime cette réunion. Elle explique qu’elle a pu rencontrer la mère de l’enfant et sa tante avec la chef de service de l’IME. La question de possibles hallucinations qui se développeraient chez ce résident a été abordée. La mère a alors dit : « mon fils est hanté ! ; mon fils est hanté ! » Et n’a pas voulu entendre par la suite, les suppositions de l’éducatrice.

A la suite de ces informations qui sont venu compléter le lien qui pourrait exister entre la différence culturelle et le déni du handicap, je me suis rendue compte qu’il s’était passé presque la même situation au sein du foyer de vie.

Nous avons effectué la réunion de projet du résident, à laquelle étaient présent : le chef de service, la psychologue, l’orthophoniste et les éducatrices référents d’externat et d’internat et les coordinatrices d’externat et d’internat et le résident en fin de réunion pour qu’il puisse exprimer ses envies et besoins au sein du foyer de vie. A la suite d’une réunion de projet d’un résident, nous devons recevoir la famille pour leur expliquer ce qu’il s’est dit lors de celle-ci et expliquer nos nouveaux axes de travails avec les résidents, s’il y en a.

Lors de cette réunion étaient présente la famille du résident, l’éducatrice chargée de sa référence de l’internat, moi-même et le résident. Nous avons fais un petit récapitulatif sur la vie de Mr A au sein du foyer, son comportement, les liens qu’il peut avoir avec les différents résidents. En parlant du comportement de son fils, lorsque l’éducatrice est entrée dans les détails et qu’elle aussi a employé le mot qui avait énervée la maman la première fois. J’ai pu me rendre compte qu’à ce moment-là que les différences culturelles pouvaient être mises au milieu sur un accompagnement des résidents accueillis. A partir du moment où l’éducatrice à évoquer le terme « hallucination » elle s’est fermé sans pouvoir entendre les éventuelles explications que nous avions réfléchis. J’ai essayé de prendre en compte son angoisse et d’accepter ce qui pouvait la déstabiliser. Je me suis donc mise à chercher les différentes visions du handicap que peuvent avoir les personnes entre la France et le Maghreb en fonction des différences culturelles.

II. Mon questionnement, mes ressentis.

Dans un premier temps, je me suis questionnée sur mon ressenti vis-à-vis de cette situation là. Mon objectif était de pouvoir comprendre puis expliquer pourquoi la réunion s’est-elle déroulée ainsi. Je vais m’appuyer sur des données théoriques et sur une réflexion personnelle et professionnelle de ma part. Les principales questions qui me font réagir lorsque la maman de Mr A se ferme quand nous employons le mot « hallucination ».

-La maman faisait-elle le lien entre les possibles hallucinations de son fils et son handicap ?

-Comment le handicap est-il perçu par ces familles qui ont une culture différente que celle de la France ?

-Quels liens font ces personnes-là entre le handicap, les superstitions et les croyances ?

-La religion a-t-elle un impact sur l’acceptation ou le déni du handicap ?

-Les familles sont-elle réellement dans le déni ?

-Que

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