Marie Qui Voudrait Votre Beau Nom Tourner

Nous avons pu constater qu’il y a dans ce poème un aspect argumentatif. Le poète cherche à convaincre Marie, la femme qu’il aime de l’aimer et pour cela il s’y prend de plusieurs manières.

La première citation montre que le poète est convaincu que Marie et lui sont faits pour être ensemble et il veut le lui prouver.

« Marie, qui voudrait votre beau nom tourner, il trouverait Aimer : aimez-moi donc, Marie, faites cela vers moi dont votre nom vous prie, votre amour ne se peut en meilleur lieu donner. »

On trouve dans cette première strophe une anagramme du prénom « Marie » qui à l’envers donnerait le mot aimer. Le poète utilise cette anagramme pour exprimer l’envie qu’il a de se faire aimer par Marie. L’impératif utilisé dans cette strophe avec « aimez-moi » et « faites » renforce cette envie. L’utilisation du superlatif en fin de strophe montre que le poète veut prouver à Marie qu’il est la personne qu’elle doit aimer et qu’elle est faite pour lui et pour personne d’autre.

Dans la deuxième citation le poète continue de donner des arguments pour convaincre Marie de l’aimer mais cette fois-ci de façon plus générale, en s’adressant à tout le monde et non seulement à Marie.

« Si faut-il bien aimer au monde quelque chose : Celui qui n’aime point, celui-là se propose une vie de Scythe, et ses jours veut passer sans goûter, la douceur des douceurs la meilleure. »

Dans cette deuxième citation le poète cherche à prouver que dans la vie il est indispensable d’aimer. Les « : » montre un raisonnement qui renforce l’aspect argumentatif du poème. Le poète crée une conséquence en disant que si nous n’aimons pas dans notre vie alors on s’imposera une vie de Scythe, qui est un peuple barbare et nomade. Avec cet exemple le poète insiste et veut faire comprendre à tout le monde qu’aimer est une évidence dans nos vies. Le poète exprime aussi l’idée que celui qui n’aime pas se prive des vrais plaisirs de la vie. Il utilise pour cela le superlatif « la douceur des douceurs la meilleure ».

En conclusion, le poète à un but précis : il veut convaincre Marie de l’aimer. Pour cela il présente plusieurs arguments dans tout le poème. Il crée aussi une rupture dans le poème en s’adressant dans un premier temps à Marie uniquement puis dans la seconde partie du poème il s’adresse d’une façon plus générale à tout le monde.

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