Marculfe, Formules I, 8

Marculfe est un moine franc ayant vécu sous le règne de Clovis II. Il exerça sa profession dans l’abbaye de Saint-Denis. Il rédigea entre 650 et 655 un recueil mérovingien d’actes juridiques considéré comme le plus imposant et le plus intéressant au point de vue diplomatique. Cet ouvrage est intitulé les Formules et est destiné à la Chancellerie royale. En quoi l’œuvre de Marculfe est-il une preuve propagandiste de la puissance publique sur l’entièreté du royaume ?

La maitrise territoriale du royaume est guidée par l’agencement des comtes environnants (I). Les fonctions de ses comtes qui sont les intendants du roi dans le domaine royale (II).

I. L’agencement d’un réseau de comte afin de conquérir l’entièreté du territoire du royaume.

L’intégration de personnalités importantes sont élues par le roi (A), qui lui doivent obligatoirement allégeance (B).

A. L’élection des personnalités locales.

Les comtes sont généralement désignés par le roi, qui les choisit entre tous ses sujets « choisir entre tous les sujets ». Il les choisit en fonction de ses besoins et des prérequis qui sont nécessaire pour occuper ce poste important. Bien évidemment, le titre du comte n’était pas le seul titre royal confié par le roi. Il y avait également les marquis, les barons et même les ducs qui dirigeaient des territoires plus étendus que les comtes. Ensuite, lorsque le roi a nommé un individu à un titre royal, cet individu lui doit un respect et une allégeance suprême. C’est pour cela que le roi remet une « dignité judiciaire », le roi choisit donc ses sujets à la perfection car ils doivent être digne de confiance.

B. Les comtes sous la protection d’un serment d’allégeance.

Le roi confie l’emploi du territoire comtal à des individus en charge d’endosser ce rôle, « confie la charge du comté… ton prédécesseur parait avoir assumer ». Cela lui permet de ne pas s’inquiéter de la mauvaise gestion du territoire en question. De plus, l’individu en charge du comte ne doit en aucun cas être compromis à l’égard du roi et de son gouvernement, « garder une foi intacte à l’égard du gouvernement royal ». Cette fidélité doit être capital pour l’équilibre et le bien être du royaume. L’attribution du pouvoir par le roi su ses intendants se fait donc par un serment d’allégeance.

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