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Marché Plateaux Repas

Mémoire : Marché Plateaux Repas. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Mars 2014  •  416 Mots (2 Pages)  •  1 032 Vues

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Pour réduire leurs dépenses en ces temps de crise, les entreprises et leurs salariés rognent aussi sur...les plateaux-repas et les petits fours. Selon la société d'études de marché Xerfi, la croissance du chiffre d'affaires des restaurateurs spécialisés en livraison de plateaux-repas en entreprise, qui était encore de 12 % en 2011, n'a été que de 6 % en 2012, et ne devrait atteindre que 4 % en 2013. Quant au chiffre d'affaire des traiteurs, il a reculé selon Xerfi de 0,8 % en 2012 et devrait reculer de 1,4 % en 2013, alors qu'il avait cru de 3 % en 2011.

L'intensification du travail, la recherche de gains de productivité, le choix de prestations de restauration collective de moins en moins chères (et donc de moindre qualité) dans les entreprises avaient engendré, ces dernières années, un essor important des fameux "plateaux-repas" qui ponctuent désormais la vie culinaire des cadres, au point de remplacer le "repas d'affaires" comme marque de distinction du "maillon indispensable" au sein de l'entreprise, mais aussi des simples salariés. Au grand dam de la restauration classique, et au bénéfice des prestataires de cette solution économe en temps comme en argent.

LES PRÉVISIONS POUR 2013 SONT NÉGATIVES

Bien que moins chère que la pause-déjeuner ou la cantine, le plateau-repas a déjà souffert de la première étape de la crise. Passé de 45 millions d'euros en 2005 à 54 millions en 2006 puis à 65 millions en 2007, le chiffre d'affaires du secteur a atteint poussivement 68 millions en 2008, 70 millions en 2009, avant de repartir lorsque les entreprises ont cru la crise terminée: 75 millions en 2010, 84 en 2011 (profitant à plein de son avantage comparatif sur la restauration classique). Las, la crise est revenue.

Les mini-sandwichs, les pains surprises et les macarons des traiteurs, eux, ont encore plus souffert de la conjoncture, car leur consommation est bien sûr liée aux "séminaires", "événements" et autres dépenses de communication (interne et externes) dont raffolent les entreprises...quand tout va bien, mais qu'elles suppriment impitoyablement au premier nuage conjoncturel. Après avoir évolué à plus de 6 % par an dans les années fastes (2006 et 2007) selon l'Insee (les chiffres sont un peu différents de ceux de Xerfi), la croissance du secteur est tombée à 3,9 % en 2008, 0,1 % en 2009. La reprise a été forte (plus de 5 % en 2010 et 2011), mais les estimations pour 2012 et les prévisions pour 2013 sont carrément négatives, selon l'Insee : - 0,4% et - 1% respectivement.

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