Marché Du Bricolage
Commentaires Composés : Marché Du Bricolage. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar kristof30 • 23 Mars 2012 • 2 635 Mots (11 Pages) • 874 Vues
N° 1386 - JANVIER 2012
Le commerce de bricolage :
sur un marché dynamique,
des acteurs toujours plus costauds
Xavier Reif, division Commerce, Insee
Le bricolage est l’un des secteurs
les plus dynamiques du commerce
de détail. Entre 1996 et 2006, la
valeur de son chiffre d’affaires a été
presque multipliée par deux. Cette croissance
bénéficie beaucoup plus aux grandes
surfaces de bricolage qu’aux petits
distributeurs traditionnels, les quincailleries.
Le renouvellement du tissu commercial
se traduit par la disparition d’acteurs
de taille modeste et leur remplacement
par des sociétés plus grandes ; l’effectif
moyen des sociétés augmente presque
de moitié. En dix ans, la part des grandes
surfaces de bricolage sur le marché des
produits de bricolage a progressé de
15 points ; la quasi-totalité de leur chiffre
d’affaires est réalisée par des sociétés en
réseau. En 2006, les trois plus grands
réseaux concentrent à eux seuls 43 % du
chiffre d’affaires de l’ensemble du
commerce de détail de bricolage.
En 2006, le commerce de détail de bricolage
(définitions) regroupe environ 7 500 sociétés
(définitions), quincailleries et grandes surfaces
de bricolage, et emploie 89 000 salariés (en
équivalent temps plein). Son chiffre d’affaires
s’élève à 17 milliards d’euros, soit pratiquement
10 %du chiffre d’affaires du commerce de détail
non alimentaire spécialisé (tableau 1). Les grandes
surfaces de bricolage ne représentent qu’un
tiers du nombre de sociétés du secteur, mais
plus de 80 % des salariés (en équivalent temps
plein) et du chiffre d’affaires.
Durant la décennie 1996-2006, le commerce
de bricolage est très dynamique : son chiffre
d’affaires double presque en valeur et
progresse de plus de 60 % en volume. Cette
croissance se prolonge jusqu’en 2008.
Pendant la crise économique, le chiffre d’affaires
se maintient. Il renoue avec la croissance en
2010 (+ 2 % en valeur) selon la source
conjoncturelle des indices de chiffre d’affaires
(sources).
L’engouement des consommateurs pour le
bricolage bénéficie principalement aux grandes
surfaces spécialisées : leur chiffre d’affaires
double entre 1996 et 2006, alors qu’il n’augmente
que d’un peu moins de moitié pour les
quincailleries. À titre de comparaison, sur la
même période, le chiffre d’affaires de
l’ensemble du commerce de détail non alimentaire
spécialisé progresse d’un peu plus de 60 %
en valeur. De même, l’emploi augmente beaucoup
plus fortement dans les grandes surfaces
de bricolage (+ 75 %) que dans les quincailleries
(+ 19 %), mais aussi que dans l’ensemble
du commerce de détail non alimentaire spécialisé
(+ 30 %). L’effectif salarié moyen des grandes
surfaces de bricolage reste pratiquement
stable à 31 salariés, alors qu’il augmente légèrement
pour les quincailleries (de 2 à 3 salariés) ;
INSEE
PREMIERE
Commerce de bricolage Commerce
de détail non
alimentaire
spécialisé
Sociétés
pérennes
Sociétés
entrantes
Sociétés
sortantes
Total
Chiffre d’affaires
(en millions d’euros)
1996 6 486 /// 2 840 9 326 98 674
2006 11 617 5 680 /// 17 297 162 224
Variation
1996-2006 5 131 5 680 – 2 840 7 971 63 550
Effectif salarié
(en équivalent temps plein)
1996 40 772 /// 18 516 59 288 609 382
2006 61 271 27 752 /// 89 023 820 215
Variation
1996-2006 20 499 27 752 – 18 516 29 735 210 833
Le commerce de détail de bricolage en 1996 et 2006
Source : Insee, Ficus 1996 et 2006.
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