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Marché Du Bijou Fantaisie

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Par   •  22 Janvier 2014  •  1 489 Mots (6 Pages)  •  978 Vues

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Aujourd’hui, le marché du bijou fantaisie représente environ 1,1 milliard d’euros et est en constante hausse, notamment grâce à la crise économique qui a favorisé l’achat de produits moins haut de gamme. Les ventes en ligne représentent par ailleurs une part de plus en plus importante dans ce marché. La bijouterie fantaisie haut de gamme est de plus en plus considérée comme une alternative aux marques de luxe. Le marché de la bijouterie fantaisie est aujourd’hui très diversifié : il comprend des bijoux en argent, des bijoux de créateur, des bijoux de qualité inférieure. On peut définir trois niveaux parmi les revendeurs, de l’entrée de gamme au haut de gamme. L’entrée de gamme est symbolisée par des boutiques comme Claire’s ,Môa ou Six, qui proposent des bijoux de qualité moyenne à des prix très bas. Le haut de gamme est représenté par Swarovski et Frey Wille. Enfin, il y a une catégorie intermédiaire représentée par des marques telles qu’Agatha ou Borgia. La bijouterie pour homme a aujourd’hui un fort potentiel, même si la cible est quelque peu restreinte. Celle-ci est évaluée à un tiers des hommes âgés de 15 à 40 ans, mais ce segment de marché serait quand même évalué à environ 150 millions d’euros. Concernant la bijouterie fantaisie en ligne, le premier à s’implanter a été le site Winaretta, qui vend exclusivement des bijoux pour femme. Concernant les autres concurrents, on peut distinguer ceux qui vendent exclusivement en ligne et qui n’ont pas de boutiques physiques de ceux qui ont commencé avec des boutiques physiques et qui prolongent leurs offres sur des sites de e-commerce. Une des grandes tendances des marques de bijouterie fantaisie est aujourd’hui de diversifier ses produits : elles vendent maintenant en plus des bijoux toutes sortes d’accessoires tels que des lunettes, de la maroquinerie, du cosmétique. D’autres tendances, plus minimes apparaissent, par exemple les séries limitées (Swarovski et les Charm’s) ou bien la personnalisation des bijoux (toujours swarovski). Les points de vente se diversifient de plus en plus : on trouve maintenant des bijoux fantaisie chez les coiffeurs, chez certains marchands de chaussures et pratiquement dans toutes les enseignes de prêt-à-porter féminin. Ce phénomène se retrouve aussi sur internet puisque la plupart des sites de prêt-à-porter proposent maintenant des bijoux (LaRedoute, 3suisse, Mango, Zara…). La concurrence dans ce secteur s’intensifie surtout sur l’entrée et le milieu de gamme, notamment avec les nombreux produits venant d’Asie. Le bijou fantaisie est aujourd’hui devenu un véritable produit de grande consommation. Enfin, la dernière tendance est de créer de véritables politiques de fidélisation : il ne s’agit pas seulement de proposer des offres promotionnelles pour attirer et garder les clients, mais aussi de véhiculer une bonne image de la marque, ses valeurs. Pour cette dernière tendance, le web propose un avantage : la fidélisation peut se faire à travers une newsletter, des jeux-concours ponctuels, des vidéos et photographies représentant la marque. La bijouterie est un excellent segment de résistance face à la crise. Bien plus, les arbitrages budgétaires des ménages lui sont favorables, et les acteurs les plus dynamiques vont en tirer parti pour développer leur offensive. La bijouterie fantaisie voit en effet sa légitimité se renforcer, car la consommatrice ressent par elle : - Un hédonisme abordable et socialement acceptable : la bijouterie fantaisie représente un petit poste de dépense. Elle cadre en outre parfaitement avec les dépenses à caractère impulsif et débridé que la consommatrice se permet dans un sursaut positiviste : se faire plaisir malgré la crise. Ce « petit luxe » n’est en outre pas contradictoire avec les changements de valeur qui sont en train de s’opérer vers un retour à un certain rigorisme et l’abandon de l’ostentatoire. - Une invitation à la fusion des genres. Les phénomènes de trading-up (arrivée des consommateurs « modestes » dans les boutiques de luxe), de trading-down (emprunt des codes marketing du luxe par les marques de grande consommation) et de masstige (rapprochement des deux « mondes ») se sont matérialisés dans la capacité de la consommatrice à mixer les styles, les marques et les niveaux de gamme. La bijouterie fantaisie représente une solution de repli pour les clientes des marques de luxe, lesquelles ne tiennent pas toujours leurs promesses de qualité, de valorisation... Or, la consommatrice va se recentrer sur les valeurs sûres. Le marché de la bijouterie fantaisie se porte très bien. Les dernières statistiques montrent qu’il a bondi de plus de 6% en 2010 (après +3,8% en 2009). Le bijou fantaisie est certes considéré

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