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Marcelline Desbordes-Valmore : Amour partout

Commentaire de texte : Marcelline Desbordes-Valmore : Amour partout. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  29 Janvier 2022  •  Commentaire de texte  •  993 Mots (4 Pages)  •  1 214 Vues

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 Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) est l’une des rares femmes poètes dont l’histoire littéraire ait en France gardé la mémoire. Elle fait entendre une voix profondément singulière dans le romantisme français. Elle a inspiré de nombreux poètes, à commencer par Rimbaud et Verlaine. AMOUR PARTOUT est un poème en patois picard (région natale) écrit en 1827. Elle a écrit ce poème pour sa fille Inès à qui elle témoigne son amour sur un ton populaire se référant au langage de l’époque : comment la poétesse nous montre-t-elle la force de l’amour maternelle ? Au premier abord, la poétesse s’adresse à sa fille dans une comptine lyrique qui, en fait, témoigne de l’expression de son amour et de sa force.

  1. La structure du poème nous fait penser à une chanson lyrique qu’elle adresse à sa fille Inès encore toute jeune enfant. Tout d’abord, il est composé de 4 sizains, poème court. Le premier et dernier sizains identiques marquent le refrain. L’emploi de mots simples et courts « fille », « poule », « cœur », « mère », « roule »…  et l’utilisation sa langue maternelle (patois picard) accentuent l’effet d’une comptine pour enfant. De plus, l’emploi de l’impératif et du point d’exclamation dans ces sizains « refrain » renforce le ton enjoué d’une comptine. DE PLUS, la contraction des mots ( patois) « p’tit » « j’taim’ », « qué qu’ca m’fait »..dans chaque vers procure du rythme au poème propice à la mise en musique ; Ce rythme est renforcé dans le refrain par l’allitération en « t » , l’ anaphore de l’expression « t’es » et l’assonance du son « ou » . Pour finir, Les rimes (suivies AA et embrassée ABBA dans chaque strophe) sont faciles à retenir et colorent le texte d’une certaine musicalité.

Ensuite, On comprend dès le première vers « t’es ma fille ! » que la poétesse s’adresse à sa fille Inès.  On ne peut manquer de relever dans ce poème le registre lyrique, liés aux sentiments de la poétesse qui s’exprime à la première personne( «mon » , « je » « mes ») et s’adresse à sa fille uniquement ( omniprésence du pronom personnel à la deuxième personne « t’es », »tu »   et des adjectifs possessifs « tes », « ton » ….)

2) l’amour maternel:

L’amour Maternelle de la poétesse est explicite dès le premier vers, elle compare par une métaphore sa fille à « ma poule » , dans le deuxième vers à  son « petit cœur » et dans le 4ème vers au « p’tit Jésus »:  des appellations affectueuses et familières qu’on adresse souvent à un enfant. Le champ lexical de l’amour « petit cœur » , « j’t’aime », «  mon cœur », « enlace » est également présent. On comprend l’importance que prend sa fille dans sa vie par l’anaphore commençant par « t’es » dans le 1er et dernier sizain. Elle est son tout, son essentiel pour vivre : « tout à l’entour de mon cœur » ( v3 et v21).

De plus, l’amour maternelle est perceptible dans la description du visage d’Ines : la comparaison « j’prends tes yeux pour mes étoiles » et la métaphore « tes dents blanch’s comm’ des jasmins » subliment le visage d’Inès.

Enfin, La répétition du verbe manger à l’impératif « faut qu’tu manges », « faut manger » insiste sur la bienveillance et l’ instinct de protection de la poétesse envers son enfant. Pour finir, les vers « j’taime tant que ça m’lasse » et « qu’ça finit par m’étourdir » décrit parfaitement l’amour infini, inconditionnel et incontrôlable qu’elle ressent pour sa fille. Marcelline……… aime sa fille sans mesure.   

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