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Macroéconomie Semestre 2

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Par   •  21 Mars 2013  •  9 684 Mots (39 Pages)  •  1 460 Vues

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SECTION 1 : DEFINITION

I – L’ORIGINE DU TRAVAIL

Le travail est une activité consciente de l’homme par laquelle celui-ci lutte contre la rareté et tend à accroitre la quantité des biens destinés à satisfaire ses besoins. L’utilité du travail, c’est sa capacité à transformer les choses en vue d’accroitre la satisfaction des besoins.

A – LES ASPECTS DEMOGRAPHIQUES DU TRAVAIL

La population active dépend :

De la population totale qui elle-même dépend des entrées (natalité et immigration), des sorties (décès et émigration), du vieillissement d’un an de tous les survivants chaque année.

De la structure par âge de la population, l’âge d’entrée et de sortie sur le monde du travail.

De la situation économique.

Des conditions psycho-sociaux-culturelles de la population => la population évolue, le changement dans la structure de la population (de plus en plus de familles monoparentales), les femmes font de plus ne plus partie de la population active (ce nombre ne fait que croitre, notamment dans le secteur des salariés).

II- LE CHOMAGE

A – DEFINITION DU CHOMAGE

Un chômeur est une personne en âge de travailler, disponible pour travailler au taux de salaire en vigueur et qui n’a pas d’emploi.

1 – LE TAUX DE CHOMAGE

Nombre de chômeurs ÷ population active.

Population active = personnes employées + chômeurs.

2 – DIFFERENTS TYPES DE CHOMAGE

Le chômage conjoncturel/keynésien est lié à une demande globale insuffisante face à une offre rentable excédentaire.

Le chômage frictionnel est lié au délai d’adaptation du marché du travail, c’est le temps de recherche d’un emploi qui est lié à une information ou à une mobilité imparfaite.

Le chômage structurel/naturel/d’équilibre. Pour Milton Friedman, il ne signifie pas que ce taux de chômage est immuable/non transformable. C’est un chômage qu’une politique monétaire ou budgétaire ne peut réduire. On le définit aussi comme un taux de chômage d’équilibre, ou taux de chômage non accélérateur d’inflation (« non accelerating inflation rate of unemployment » en anglais)

SECTION 2 : LE MARCHE DU TRAVAIL

Une analyse en termes de stock est insuffisante, il est nécessaire de connaître les flux. Elle montre si le marché du travail est actif ou sclérosé. Cette analyse ne tient pas compte des travailleurs qui passent d’un emploi à l’autre sans passer par la situation de chômeur. Le marché du travail permet la rencontre des offres et des demandes de travail (demande et offre d’emploi). Le marché du travail permet de distinguer les composantes de l’emploi et du chômage, et de voir que ce marché est très hétérogène.

I – LA QUALIFICATION ET LA MOBILITE

On constate que le taux de chômage est plus élevé chez les travailleurs non ou moins qualifiés que chez les travailleurs qualifiés. L’analyse économique a intégré cette distinction en distinguant au moins deux grands types du marché du travail : le primaire et le secondaire.

II – LA RELATION CROISSANCE, EMPLOI, PRODUCTIVITE

Il existe une corrélation forte entre le taux de croissance et l’évolution de l’emploi. Plus le taux de croissance est élevé, plus le taux de création d’emploi augmente. Les liens entre croissance et emploi peuvent être différents selon que l’analyse se fait à court ou à moyen terme. À moyen terme, ce lien se constate. À court terme, le lien est plus faible, car il faut tenir compte des coûts d’ajustement.

III – LES COUTS D’AJUSTEMENT

Ils sont liés au fait que les entreprises hésitent à licencier au commencement d’une période de récession pour les raisons suivantes :

A – LE TEMPS DE LA RECESSION

Il est inconnu pour le chef d’entreprise. On ne peut faire souvent que des conjectures sur la conjoncture. Et donc si la reprise arrive plus rapidement, l’entreprise doit être prête à augmenter sa production, et peut être à recruter des travailleurs.

B – LICENCIER UN SALARIE REPRESENTE UN ENSEMBLE DE COUTS

Le problème de l’adaptation du salarié à son poste de travail, elle nécessite un investissement en confiance, en temps de formation, et en apprentissage.

Le licenciement pause le problème d’une future adaptation d’un nouveau salarié lorsque la reprise sera effective. S’ajoutent les coûts de licenciement et d’indemnisation => la stratégie d’entreprise est en partie déterminée par ce calcul coût/avantage. En période de récession, l’entreprise hésite à licencier, et en période de reprise elle intensifie la productivité du travail, et donc elle embauche moins. On constate donc une certaine viscosité de la relation emploi/croissance, qui explique le cycle de productivité du travail.

IV – LA PRODUCTIVITE ET LE CYCLE DE LA PRODUCTIVITE DU TRAVAIL

Le lien entre croissance du PIB et variation de l’emploi est fonction de la productivité apparente du travail => PIB ÷ Nombre de Salariés. À moyen terme, on constate qu’une hausse du PIB se répercute intégralement et proportionnellement sur l’emploi si cette hausse du taux de croissance est supérieure à la hausse de la productivité du travail.

A – L’EVOLUTION DU CYCLE DE LA PRODUCTIVITE DU TRAVAIL

En période récession, l’entreprise ayant tendance à limiter les licenciements, des sureffectifs apparaissent, et la productivité apparente du travail diminue.

Au moment de la reprise, l’entreprise ralentit l’embauche de nouveaux salariés, et la productivité apparente du travail augmente. Ce cycle de productivité peut présenter des taux de sureffectifs et de sous-effectifs en fonction d’autres variables.

B – LES AUTRES VARIABLES

L’exemple

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