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Logique entrepreneurial

Mémoire : Logique entrepreneurial. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  3 Novembre 2014  •  953 Mots (4 Pages)  •  794 Vues

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I. L’esprit entrepreneurial

A. L’entrepreneuriat

Il n’y a pas de définition stricte et stabilisée de cette notion. Les universitaires font apparaître deux grandes visions, celle du « créateur d’entreprise » ou celle d’une « démarche créatrice » qui peut consister seulement à l’amélioration de l’existant (développement d’activités).

L’art d’entreprendre est une démarche qui consiste à créer, reprendre une entreprise et/ou la développer. En fait, c’est davantage un état d’esprit, une dynamique d’action propre à un entrepreneur.

Pour Joseph Schumpeter, l’entrepreneur est un innovateur en ce sens qu’il est capable de percevoir des opportunités nouvelles. On ne naît pas entrepreneur, on le devient, pour cela, il faut :

- un environnement favorable ;

- un réel désir d’entreprendre ;

- une perspective de réussite.

Les qualités et compétences requises sont :

- un sens marqué de l’initiative et de l’action ;

- des capacités d’organisation et d’anticipation;

- des aptitudes à l’engagement et à la prise de risques (gestion et maîtrise du risque) ;

- une capacité à percevoir des opportunités.

Devenir entrepreneur est donc, avant tout, une question de volonté, de ténacité, d’environnement économique et culturel propice.

B. Les conditions de réussite d’un projet entrepreneurial

Il apparaît très concrètement que, pour mener à bien un projet, il faut, au-delà de l’ambition, avoir :

- une idée originale (nouveauté, innovation) ;

- une clientèle, un marché ouvert.

Pour bien exploiter une idée, il est souvent indispensable de savoir bien s’entourer. L’identification des opportunités est un processus complexe. Celle-ci dépend des ressources que possède un individu, telles que ses connaissances acquises, des informations particulières voire singulières, un capital social, un réseau de relation, de créativité, etc. la thèse de la vigilance entrepreneuriale l’associe à un phénomène de spontanéité. On pourrait dire qu’il faut savoir saisir sa chance et donc prendre le risque de s’engager dans un projet au bon moment. L’éventualité d’un échec est cependant inhérente à la prise de risque et à l’innovation.

L’implication d’un groupe d’acteurs pour identifier des opportunités permet sûrement de développer des projets moins risqués. Cette méthode est de plus en plus pratiquée par les grandes entreprises qui veulent développer une logique entrepreneuriale chez leurs cadres décideurs.

II. De l’opportunité à l’exploitation (la démarche entrepreneuriale)

A. Du projet à l’activité

Le futur entrepreneur doit savoir se poser les bonnes questions face à une idée de création ou de développement ou à un projet de reprise. Par exemple :

- Comment puis-je répondre aux opportunités détectées (idées, projets, aides, etc.) ?

- Comment évaluer et mobiliser les ressources financières nécessaires ?

- Quelle stratégie et quels moyens commerciaux faut-il envisager ?

- Quelle structure juridique choisir (voir cours de droit) ?

- Quel type d’organisation correspondra le mieux à mon projet ?

- Quelles sont les démarches, les formalités indispensables ?

Créer ou reprendre une entreprise ne s’improvise pas. Il vaut mieux avoir une démarche rigoureuse. Le processus est complexe et peut être très long. Il n’y a pas de règle permettant d’en

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