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L’isolement social auprès des personnes âgées

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Par   •  8 Juin 2022  •  Étude de cas  •  1 699 Mots (7 Pages)  •  263 Vues

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TRAVAIL D’ANALYSE :
L’isolement social auprès des personnes âgées

Par

Amélie Trudeau

Travail remis à

Mathieu T. Larose

Enseignant

Dans le cadre du cours 387-824-ST

Problèmes sociaux

Groupe 2

Cégep de Saint-Jean-sur-Richelieu

27 mars 2022

Introduction

La perspective sociologique est un examen scientifique d’un phénomène social à partir de caractéristiques des individus dans une société donnée et à un moment donné à la lumière d’autres phénomènes sociaux. [1] À la suite de plusieurs événements problématiques de notre société, nous nous pencherons sur un problème social qui est d’actualité. Un problème social c’est un événement concret qui est manifesté dans un environnement donné et qui est réel et mesurable afin de fournir un portrait de la situation. [2] Ce travail de recherche portera sur l’isolement social des aînés et sera partagé par sa définition scientifique, son ampleur, ses conséquences et finira par une question de recherche visant la problématisation de ce sujet.

Problématique de recherche

L’isolement social (Définitions x 2) :

  1. « L’isolement social est défini par le fait d’avoir peu de contacts et des contacts de faible qualité avec les autres. » [3]
  2. « L’isolement social sont des termes souvent utilisés de façon interchangeable avec d’autres, notamment celui de la solitude. […] . Plus précisément, l’isolement social désigne l’ensemble des situations de vie marquées par des interactions limitées. » [4]

Ces deux définitions de l’isolement social ont la même perspective de l’isolement social mais l’une d’entre elles insiste sur cette problématique en la qualifiant avec le mot « solitude ». Dans certains cas, le sentiment de solitude peut varier d’un état « dynamique » et d’un état « statique ». Lorsque c’est de manière « dynamique », cela veut dire que la personne va ressentir cette émotion refait surface à certains moments soit de la journée, de la semaine ou bien encore de la saison. Ceux qui la vive de façon « statique », c’est que la solitude est permanente tandis que l’isolement social, c’est quelque chose qui s’établit souvent à long terme mais qui ne disparaît pas selon les saisons bien que ce n’est pas irréversible.[5]

Profil sociologique, statistiques, ampleur :

En 2020, l’Institut National de Santé Publique du Québec (INSPQ) a effectué une recherche concernant l’isolement social chez les aînés en contexte actuelle de la pandémie. Selon eux, 19 % de ces personnes disaient manquer de compagnie et d’avoir le sentiment d’être délaissées ou isolées, 22 % ne participaient pas à des activités sociales et communautaires et 37 % d’entre elle qui vivaient seules affirmaient ne pas avoir de soutien social. [6]

De plus, le Gouvernement du Canada démontrait qu’avant la pandémie, les personnes âgées vivant avec une ou plusieurs incapacités quelconques. D’après l’Enquête canadienne en 2013, les incapacités se révèleraient encore plus marginalisés. En fait, 42.5% des personnes âgées entre 65 ans et 74 ans vivant seules ou ayant avec une incapacité vivaient de l’isolement.[7]

Conséquences/effets :

Les conséquences de cet isolement social chez les personnes aînées sont multiples et découlent sur la société. Nous pouvons trouver trois catégories sur lesquelles ce problème social peut agir. La première contient les effets sur la santé et l’utilisation des services, la deuxième sur le sentiment de bien-être et la troisième sur le comportement de santé, le recours aux services et aux ressources. [8]

En premier lieu, nous pouvons constater que les personnes âgées ayant une insuffisance au niveau du soutien social [9]ont un accroissement du risque de mortalité d’environ 50%[10], des troubles cardiovasculaires, une dénutrition et/ou une malnutrition, des hospitalisations fréquentes, un déclin important des capacités cognitives [11] et un impact sur leur santé mentale (dépression, anxiété et stress voire la démence). [12]

Deuxièmement, nous pouvons constater qu’il y a des impacts concernant le sentiment de bien-être de ces personnes par l’apparition du sentiment de solitude, la dévalorisation, la perte d’estime de soi, le sentiment d’inutilité et de désespoir qui pourraient conduire à des idéations suicidaires. [13]

Troisièmement, nous pouvons aussi constater des conséquences sur le comportement de santé, le recours au services et ressources de celles-ci par la diminution des comportements favorables à leur santé. [14] Par exemple, les exercices physiques pourraient être diminuées et la médication pourrait être prise inadéquatement.[15] Avec le coût de la vie augmenté, ces personnes qui se trouvent dans les établissements privés n’ont parfois pas recours à certaines options par la cause des pénuries ou de la rareté des options abordables et la disparité des besoins dans les établissements de soins.[16] De plus, cela pourrait entraîner une augmentation de comportements à risque comme la consommation d’alcool et de tabagisme. [17]

Par la suite des conséquences dû à l’isolement social, les espaces publics comme les centres commerciaux sont engorgés par la plupart du temps, des personnes âgées errant à la recherche d’un réseau social. Certes, ces gens continuent parfois de circuler dans la société mais, comme s’ils étaient des étrangers puisqu’ils n’arrivent pas à y parvenir d’une autre façon que par des liens contractuels. [18]  L’isolement social renforce les inégalités sociales et forme l’une des principales causes du non-recours aux droits.[19] Nous pouvons donc dire que cette problématique est un enjeu majeur pour la cohésion sociale.

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