L’implantation d’une base de données prospective au Crédit lyonnais
Lettre type : L’implantation d’une base de données prospective au Crédit lyonnais. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar kenima • 1 Juin 2014 • Lettre type • 6 229 Mots (25 Pages) • 737 Vues
Trois défis pour la banque de demain 20
Un exemple anglais de fidélisation 24
Vendre le risque 26
Le prix optimal 28
De nouveaux outils pour gérer la relation client 30
L’implantation d’une base de données prospective
au Crédit lyonnais 34
Une base de données «orientée client» 35
En permettant
l’exploration d’un
nombre croissant
de dimensions de la
relation client, le
progrès technologique
imprime un nouveau
souffle au marketing
bancaire. Mais à la
meilleure appréhension
des besoins et
des attentes des
clients se joint
également le souci
de la rentabilité.
De la stratégie de
distribution à la
politique de
tarification, de la
conquête du client
à sa fidélisation,
l’heure est à donc
à l’optimisation.
Qu’il s’agisse du
responsable de siège
ou du conseiller de
clientèle, le mot
d’ordre est donné :
le client est un
capital, qu’il faut
faire fructifier.
Le marketing
bancaire
JUILLET- A O Û T 1 9 9 9 / N° 6 0 5 BANQUEmagazine • 19
20 • BANQUEmagazine N° 6 0 5 / J U I L L E T-AOÛT 1999
L’utilisation des nouvelles technologies,
l’affirmation de la marque et l’optimisation des
réseaux seront les axes clés du développement.
MICHEL BADOC
Professeur de
marketing*
HEC
LE S É T A T S - M A J O R S D E S
banques européennes sont aujourd’hui
soumis à une pression inégalée. Le principal
défi posé aux banques est sans doute
celui de leur survie. Aussi ambitieuses
qu’elles puissent être, les politiques de
diminution de coûts risquent de n’être
pas suffisantes si elles ne sont pas orientées
par des stratégies de développement
cherchant à apporter de la valeur ajoutée
aux clients, aux actionnaires et aux
collaborateurs internes. Dans cette recherche,
le marketing doit renforcer son
rôle stratégique et organisationnel, et favoriser
l’intégration des nouvelles technologies.
UNE IMAGE DE MARQUE DISTINCTIVE
Dans le secteur industriel et dans la
distribution, les sociétés «vedettes» bénéficient
pour la plupart d’une puissante
image de marque, nationale ou internationale.
Le phénomène est quasi inexistant
dans le secteur de la finance. Si
la plupart des banques européennes possèdent
une forte notoriété dans leur pays
d’origine, elles ne bénéficient pratiquement
jamais d’une image distinctive auprès
des clients ou des actionnaires, et
* Auteur de «Marketing
management pour les sociétés
financières» (Editions
d’Organisation, 1995) et de
«E-marketing de la banque et
de l’assurance»
(en collaboration avec
B. Lavayssière et E. Copin,
réédition même éditeur, 1999).
Trois défis
pour la banque
de demain
rarement d’une identité personnalisante
auprès des collaborateurs. A terme, le
handicap commercial et relationnel lié à
cette lacune peut se révéler dangereux.
La sonnette d’alarme a récemment été
tirée par les institutions financières britanniques
qui assistent à une diminution
de la perception de leur professionnalisme,
notamment auprès de la clientèle
des particuliers, au profit des
sociétés appartenant à la grande distribution
(Virgin, Tesco...). Comme dans
les autres secteurs, la constitution d’une
image forte est indispensable
...