LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

L’immigrante toujours immigrante

Analyse sectorielle : L’immigrante toujours immigrante. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mars 2015  •  Analyse sectorielle  •  841 Mots (4 Pages)  •  713 Vues

Page 1 sur 4

http://www.ladissertation.com/Littérature/Dissertation-Soigne-Ta-Chute/31077.html

L’immigrante toujours immigrante

SUJET DE DISSERTATION : Comment la société d’accueil est-elle représentée dans le récit de Flora Balzano, Soigne ta chute? Positive? Négative? Obstacle d’immigration? (1000-1400 mots)

La ville de Montréal est représenté négativement de façon culturelle

Discrimination

Donne un rôle muet à cause de son accent français :

“Ah, il ne me l’a pas envoyé dire, monsieur le réalisateur, ton audition, c’était la meilleur, t’as bouleversé tout le monde et le producteur, mais t’as pas été choisie. Tu comprends, l’infirmière qui aurait ton p’tit accent français, ça s’peut pas [...] Et lui, j’peux t’proposer quelque chose d’autre par exemple, le rôle muet d’la mère du p’tit malade.” (STC, 32)

“Mais qu’est-ce qu’il réalise? Que dalle. C’est simple. il réalise même pas qu’il me fait de la peine. De la vraie. De celle qui va droit au coeur, profonde comme les trous noirs que creusent sous terre les racines, qui s’étalent puis s’enchevêtrent et finalement s’étouffent.” (STC, 32)

“Je suis pas uneu chienneu je suis pas. Ni une p’tite Française. Je suis née d’un père moitié italien moitié espagnol et d’une mère moitié polonaise moitié corse, en Algérie, pendant la guerre. Je ne suis pas une p’tite Française. Déjà le mot p’tite, ça m’énerve. Je trouve que ça nous minimise, moi et la problématique. J’ai immigré au pays des géants, je le sais bien, pas besoin de tourner et de retourner la toise dans la plaie. Est-ce que je me promène, moi, avec mon mètre à mesurer, t’es t’un grand Canadien, toé !? Franchement. Y fait dur” (STC, 33)

Façon de vivre.

“C’est un monde quand même, de ne pas réussir à se faire accepter. Au début, bon, on se dit bon, c’est normal, je viens d’arriver. On est tout maladroit, on ne connaît pas les usages, on multiplies les gaffes, la boule de patates pilées, si ronde, si parfaite, qu’on la garde pour la fin du repas tant on jurerait une boule de crème glacée. À la vanille? Avec le steak? Yark. Savent pas bouffer, des vrais sauvages les Canadiens” (STC, 33)

“On est sûr de rien quand on est immigrant. C’est le grand tâtonnement, le grand étonnement, le nombre de pharmacies, de banques, de salons funéraires, qu’il y a dans ce pays, c’est incroyable, le nombre de chaînes de télévision, le nombre de jours gris et froids et moches. On n’est sûr de rien. C’est le grand questionnement. On est sûr que d’une chose, va falloir s’adapter, on ne sait pas trop comment, on veut s’apprendre, vite, vite, on sent qu’il faut se grouiller, on ne comprend pas tout, c’est dur pour l’orgueil, on rougit, on se dandine, on s’entortille, on s’excuse, on a de nouveau six ans, on entre en première année” (STC, 34)

Difficulté d’intégration au Québec.

“J’avais presque quatorze ans et demi et je venais tellement juste d’arriver au Québec que c’était encore pour moi le Canada et

...

Télécharger au format  txt (5.4 Kb)   pdf (80.2 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com