Les valeurs du sport : excellence ou sacralisation ?

SUJET : Les valeurs du sport : excellence ou sacralisation

Depuis l’Antiquité, le sport fascine rassemble et passionne les foules. C’est à cette époque que naissent les jeux olympiques continuant de nos jours à réunir des millions de spectateurs ainsi que le plus grand nombre de pays participant à une même compétition.

Aujourd’hui ce sont des millions de supporters qui se rassemblent pour vivre un moment de partage au cours des très nombreuses compétitions organisées un peu partout dans le monde.

Le sport étant devenu une activité sociale et une pratique de masse il est donc important de s’interroger sur les différentes valeurs qui amènent le sport dans notre société. Les éléments apportés par le corpus de documents permet de répondre à deux axes ; la relation entre le sport et les identités collectives et les doctrines inculquées par le sport.

Le sport est un élément fondamental dans la création de l’identité collective. Pour Pierre de Coubertin lors de son discours en 1935, il est important de ne pas oublier que le sport était à son origine représentatif d’un idéal de pureté et d’équilibre, toujours présent à notre époque.

                En mettant en lien ce discours avec la vidéo « Une nuit de fête sur les champs Élysée » publiée par l’Institut National de l’Audiovisuel, il en ressort un unanimisme sportif rassemblant un très grand nombre de personne partageant une cohésion national, un sentiment de paix et une importante solidarité entre les supporters d’une même équipe.

Le sport dans son ensemble fait donc partie intégrante de la culture et de l’identité d’un pays. Il fait office de temps de paix lors des rassemblements entre les différentes nations.

Pour Michel Caillat, auteur de « Sport et Civilisations … » le sport, source d’épanouissement permet un lien entre l’identité sociale et la socialisation mais également un enjeu majeur dans le domaine de la politique.

En plus d’être générateur d’une identité collective, le sport apporte certain principes idéologiques.

                Religion pourrait être selon Pierre de Coubertin, un terme désignant ce qu’il appelle l’olympisme moderne. Il parle du culte de l’effort et du dépassement de soi. Il y aurait également selon lui, une idéologie humaniste, permettant au sport d’éviter la violence La remarque faite par le commentateur lors de la vidéo pour la coupe du monde de football qui est « le même drapeau pour tous » confirme les liens qui se créer entre tous les passionnés de sport.

                Mais dans cet olympisme moderne sont nées des situations négatives, à l’encontre du monde sportif, par le biais de son environnement économique, politique et social.

Pour Jean Marie Brohm et Michel Caillat un lien entre le sport et l’économie capitaliste existe, on parle alors d’une « mercantilisation généralisée ». Michel Caillat lui, dénonce les comparaisons entre les dures lois du sport notamment avec la concurrence tout comme le modèle capitaliste où l’obtention de résultat est l’objectif absolu.

                Face à la question posée il est important de remarquer que les avis divergent au sujet des apports du sport à notre société. Même si l’identité collective reste une des valeurs essentielles, il faut se demander si les aspects politiques et financiers de ce domaine ne pourrait pas prendre une place trop importante.

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