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Les « singes du Nouveau Monde »

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Par   •  4 Janvier 2015  •  Commentaire de texte  •  509 Mots (3 Pages)  •  820 Vues

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Les « singes du Nouveau Monde » et les « singes de l'Ancien Monde » sont regroupés par la classification phylogénétique dans l'infra-ordre des Simiiformes.

Le terme de « grand singe » désigne toutes les espèces faisant partie des hominidés, c'est-à-dire les espèces actuelles de gorilles, chimpanzés communs ou bonobos, orangs-outans et hommes, ainsi que les espèces intermédiaires aujourd'hui éteintes.

En français, les différentes sortes de singes sont désignées par des noms plus ou moins précis comme babouin, chimpanzé, gibbon, gorille, macaque, orang-outan, ouistiti, etc.

Contrairement aux oiseauxNote 1, il n'existe pas, en français, d'organisme reconnu qui propose des noms uniques pour les espèces de singe. De ce fait, de nombreux singes, particulièrement en Amérique du sud, possèdent plusieurs noms communs, au sens « nom de vulgarisation scientifique » en français. Les noms peuvent être calqués sur les noms scientifiques comme les Lagotriche ou sur les noms vernaculaires locaux comme Sapajou2.

En outre, du fait de la ressemblance morphologique entre espèces, beaucoup de noms vernaculaires désignent de fait plusieurs espèces, la progression des connaissances ayant permis ultérieurement de faire la différence entre elles. De plus, l'usage des noms vernaculaires a varié au cours du temps. Ainsi le terme chimpanzé, quand il a été adopté en français, désignait indistinctement deux espèces, qui, après qu'elles furent différenciées, ont été nommées dans un premier temps « chimpanzé commun » et « chimpanzé nain », puis « chimpanzé commun » et « bonobo ».

Historique, découverte et classification

Descriptions antiques

La première description « scientifique » des singes qui nous soit parvenue date du IVème siècle avant J.-C. et revient au philosophe grec Aristote. Dans son Histoire des animaux, il décrit le « singe » (ou « pithèque » , probablement le magot), le « cèbe » (le cercopithèque) et le « cynocéphale » (le babouin), qui « ont une nature intermédiaire entre celle de l'homme et celle des quadrupèdes ». Il ajoute que le cèbe « est un singe qui a une queue » et que les cynocéphales leur ressemblent par leur forme, « sauf qu'ils sont plus grands, plus forts et que leur face ressemble plutôt à un museau de chien »3,4.

Pour le naturaliste romain du Ier siècle Pline l'Ancien, les singes sont les animaux qui, « par leur conformation, ressemblent le plus à l'homme ». Dans L’Histoire naturelle, il cite aussi les callitriches qui ne vivent que « sous le ciel d’Éthiopie », les cynocéphales et les satyres5. Ces derniers sont assimilés à des singes qui vivent « dans les montagnes indiennes situées au levant équinoxial », dans un pays « dit des Catharcludes ». Ils « courent tant à quatre pattes que sur leurs deux pieds » et « ont la face humaine »5.

Un siècle plus tard, le médecin grec Galien contourne l'interdiction par le droit romain de disséquer des cadavres humains en pratiquant la vivisection de différents animaux, dont des singes magots. Il constate en effet que « de tous les animaux le singe ressemble le plus à l'homme pour les viscères, les muselés, les artères,

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