Les inégalités hommes – femmes français BTS

Les inégalités hommes – femmes

Introduction

        [Accroche + nombre de documents + rappel du thème] « On ne naît pas femme : on le devient » écrivait Simone de Beauvoir. Cette citation illustre le thème de ce corpus composé de quatre documents qui traite des inégalités entre les hommes et les femmes. [Idée principale du 1er document] Dans son entretien pour le magazine Télérama, Pierre Bourdieu détaille la distribution inéquitable des rôles entre hommes et femmes à travers une confrontation éclairée avec la culture Kabyle. [Connecteur logique + idée du 2ème document] Suivant cet esprit, la lettre péruvienne de Françoise de Graffigny désigne l'éducation comme responsable des inégalités les plus indécentes. [Connecteur logique + idée du 3ème document] D'ailleurs, la campagne de communication du Laboratoire de l’Égalité met en lumière la pénibilité des tâches réservées aux femmes. [Connecteur logique + idée du 4ème document] Heureusement, le roman « Les Années » d'Annie Ernaux, évoque les prémisses de l'émancipation féminine, telles qu'elles ont été vécues dès les années 1970. [Problématique] Comment peut-on expliquer la persistance des inégalités entre les hommes et femmes dans une société où l’égalité semble une évidence pour tous ? [Annonce du plan] Nous verrons d'abord combien leur ancrage dans la société est profond, puis nous montrerons les formes de la dévalorisation féminine, avant de conclure sur les chemins qu'emprunte l'émancipation féminine.

I – [Causes] Des inégalités profondément ancrées dans les mœurs et les valeurs de la société

A- Des inégalités intériorisées

        [IDD] Dans la société actuelle, les inégalités entre les hommes et les femmes sont profondément ancrées dans les mœurs, voire dans les valeurs de chacun. [Connecteur logique] Comme l'explique Pierre Bourdieu [Citation du doc] dans son entretien avec le journal Télérama en 1998, [Idée du 1er document] il est difficile de prendre du recul sur ces inégalités tant elles sont intériorisées. [Connecteur logique] Par exemple, [Citation du doc] on peut le voir sur le visuel du Laboratoire des Inégalités, [Idée du 2ème] ce sont toujours les femmes qui prennent leur mercredi pour s’occuper des enfants. [Connecteur logique] En effet, [Citation du doc] Fred de Graffigny dénonce [Idée du 3ème] le poids de la société et la responsabilité de l'éducation qui formatent les femmes. [Connecteur logique] Cependant, [Citation du doc] d’après A. Ernaux, [Idée du 4ème] au début des années 1970, les femmes s’interrogent sur leurs libertés. [Phrase conclusion – transition vers paragraphe suivant] Ainsi, même si les inégalités des sexes semblent indissociables à notre société, certaines femmes questionnent en premier lieu l'éducation.

B – Les femmes moins éduquées

        L’accès des femmes à l’éducation est plus difficile, ce qui les enferme dans la soumission. En effet, Pierre Bourdieu montre dans son article « L’homme décide, la femme s’efface », que plus la femme est d’un milieu modeste, plus elle est abaissée. De plus, on observe dans le texte de Françoise de Graffigny, « Lettres d’une Péruvienne », que les femmes éduquées dans des couvents l’ont été par des gens incultes au sens où ils ont eux-même coupés du monde et hypocrites, au sens où le culte semble leur seule activité. Ainsi, la culture des femmes les conduit à une infériorité intellectuelle et culturelle systématique.

II – [Conséquences] Une répartition inégale des rôles entre hommes et femmes

A – Une répartition inégale des rôles domestiques

        La répartition des rôles entre homme et femme est inégale au détriment des femmes. En effet, selon Pierre Bourdieu cette répartition inégale des rôles génère des stéréotypes concernant la femme sensée s'épanouir dans son foyer. En effet, les tâches domestiques qui représentent un deuxième métier d’après le Laboratoire des Inégalités. Elles y consacrent une grande partie de leur temps même si ces dernières les trouvent peu épanouissantes. Pierre Bourdieu explique l’origine de ce phénomène par le fait que les tâches domestiques sont les seules choses que les femmes connaissent, c’est pour cela qu’elles les aiment. Face à ces inégalités, naît un désir d’émancipation largement évoqué dans le roman d'Annie Ernaux. Le besoin de liberté sort la femme de l’infériorité. On assiste donc à une inégale répartition des rôles entre les deux sexes, au profit des hommes, dont les tâches sont valorisées par rapport à la femme.

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