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Parité Homme-femme

Mémoire : Parité Homme-femme. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Avril 2013  •  3 705 Mots (15 Pages)  •  1 596 Vues

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Introduction :

Aujourd’hui, la question des inégalités entre homme et femmes est au centre de notre société. Les femmes, ces dernières décennies ont acquis un pouvoir, une liberté qui constitue une révolution en vue de l’égalité homme et femme.

Beaucoup de lois ont été mise en place afin de garantir la parité dans le monde du travail ainsi que dans celui de la politique. L’avancé de la parité est une évolution constante qui ne cesse de s’améliorer.

Cependant nous constatons que la mise en place de cette parité a était un long combat. Pourquoi a-t-elle était si difficile à mettre en place ? Est-ce que cette parité, est aujourd’hui une réalité ou un leurre ?

Nous avons donc voulu montrer au travers de nos travaux d’où viennent ces inégalités, comment avons-nous essayé de rétablir un certain équilibre et voir si aujourd’hui la parité est une réalité.

Pour répondre à nos question nous avons eu accès au dossier qu’a consacrée L’INSEE sur la parité analysant les rapports de 2009, et à un reportage portant sur la parité nous donnant ainsi la vision de sociologues, d’historiennes et de femme politique qui ont tenter de répondre à cette question sur la parité.

Les origines

Identité

Filles et garçons sont assez semblables. Seul leur sexe marque leur différence biologique afin que chacun puisse jouer un rôle spécifique dans le processus de reproduction de l’espèce. Notre culture, notre éducation et les normes sociales que nous adoptons renforcent l’appartenance des individus à leur sexe biologique. Elles confèrent au sexe biologique un sexe social que l’on appelle le genre.

Au cours des siècles, on a cherché à démontrer scientifiquement que la différence biologique générait une infériorité «naturelle» des femmes. On sait aujourd’hui qu’elle n’existe pas. Les filles et les garçons ont les mêmes capacités intellectuelles et physiques.

Il faudra attendre le XXe siècle pour que l’on découvre comment la culture et l’éducation que reçoit chacun dévalorisent ce qui se rattache au genre féminin et reproduisent la domination masculine.

La culture fixe les normes de ce qui est masculin et de ce qui est féminin

Ce sont d’abord l’éducation et les normes sociales du milieu dans lequel chacun vit qui déterminent ce qui relève du genre masculin ou du genre féminin. Ainsi, au genre masculin on associe traditionnellement des qualités propres à la virilité (force, courage, performance) et au genre féminin des qualités imputées à la féminité (douceur, séduction, altruisme).

Ces valeurs culturelles agissent comme des normes qui conditionnent en partie les goûts et les comportements.

Par exemple, ce n’est pas naturellement qu’un garçon préfère le foot à la danse, mais parce que le foot est considéré comme un sport de garçon et la danse comme une activité de fille.

Ce qui définit les normes du masculin et du féminin évolue sans cesse. Dans la mesure où les normes sociales assignées à chaque sexe sont culturelles, elles ne sont pas immuables : elles ne sont pas les mêmes selon les lieux et les époques, et continuent de changer. Il n’y a pas si longtemps, les normes sociales faisaient qu’une femme ne pouvait pas se mettre en pantalon…

La sociologue Margaret Maruni nous illustre les fait par une expérience qui a été menée avec un bébé, fille ou garçon peu importe.

Ce bébé était vêtu de façon neutre et présenté à des groupes d’adultes, tantôt comme une fille, tantôt comme un garçon.

Dans son rôle de fille, le bébé était qualifié de « jolie », « petite », « fine », «douce », tandis que les groupes qui pensaient voir un garçon le trouvèrent «grand » et « fort ».

Le groupe convaincu qu’on lui présentait une fille a cru reconnaître les qualités que l’on prête culturellement aux filles (grâce, petitesse, douceur), et inversement pour le garçon.

Cela nous montre bien que nous attribuons des qualités en fonction de ce que nous croyons être le sexe biologique de l’individu et non en fonction de ce qu’il est réellement. Nous réagissons en fonction des stéréotypes que l’on nous a inculqués.

Education familial

Dès leur naissance, filles et garçons sont perçus différemment par les adultes et par leur entourage. Les jouets qu’on leur propose ou les modèles éducatifs transmis conditionnent filles et garçons selon des schémas différents.

Autrefois, la plupart des filles étaient écartées du savoir. L’école mixte a comblé en quelques décennies le fossé existant entre filles et garçons. Elle démontre que tous ont les mêmes aptitudes à développer des compétences et des savoirs.

Pourtant, si parents et enseignants ont l’impression qu’ils agissent de la même manière avec les filles et avec les garçons, ceux-ci ne sont pas orientés vers les mêmes activités ni dans les mêmes voies scolaires et professionnelles.

Nombre de parents sont prêts à jurer qu’ils éduquent de la même façon leur fille et leur fils. Ils n’ont pas conscience de se comporter différemment avec l’une et avec l’autre. On a constaté que le milieu familial oriente davantage les garçons vers «l’affirmation de soi ». On y valorise la force, le goût du risque et de la compétition.

En revanche, la plupart des activités qui sont proposées aux filles sont tournées vers l’entretien du corps, l’apparence, l’échange avec les autres. On remarque par exemple cette différence lorsqu’on observe les jouets offerts aux garçons et aux filles.

Jusqu’à 3 ans, un garçon et une fille jouent aux mêmes jeux. Passé cet âge, les jeux deviennent sexués. Les jouets que l’on propose traditionnellement aux filles (poupées, jeux d’imitation, de maternage, de maquillage…) et aux garçons (jeux de construction, de bricolage, de voiture ou les déguisements d’aventuriers) orientent leur activité.Les jouets de garçons favorisent la mobilité, la manipulation et l’invention. Ceux des filles mettent en avant la séduction, la maternité et le soin à porter aux autres.

Des activités de loisirs différentes Les activités de loisirs sont elles aussi différentes selon le sexe des enfants. Les filles se tournent vers des sports « esthétiques » comme l’équitation, la danse, la natation ou vers des

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