Les interactions stratégiques

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Principes dE L’économie

Devoir Maison

Séance 5 : Les interactions stratégiques

Consignes

Dans le mail et dans le document adressés à l’enseignant mettre :

• Le nom du programme,
• L’année d’étude,
• Le numéro de la section,
• Le nom de tous les étudiants du groupe.

Par ailleurs, mettre tous les étudiants du groupe en copie du mail.

Attention à la présentation. Penser à :

• Les titres,
• La couleur,
• Le gras,
• Justifier (aligner à gauche et à droite) le texte.

Pour aller plus loin :

• Rajouter des graphiques, photos, tableaux…
• Rajouter des sources

Texte 10 points

Le dilemme du prisonnier a enfin été testé... sur des prisonniers

Par Jean-Laurent Cassely | publié le 26/07/2013

http://www.slate.fr/life/75886/le-dilemme-du-prisonnier-enfin-ete-teste-sur-des-prisonniers

Les humains sont-ils moins égoïstes, calculateurs et méfiants que ne le supposent certaines théories économiques lorsqu’ils agissent en société ? Les chercheurs Menusch Khadjavi et Andreas Lange du département d’économie de l’université de Hambourg ont testé, sans doute pour la première fois, le célèbre dilemme du prisonnier sur des prisonnières d’un pénitencier de Basse-Saxe ainsi que sur des étudiants, relate Business Insider. Leurs résultats complets seront publiés en août dans la revue Journal of Economic Behavior & Organization. Et ces résultats sont surprenants.

Le dilemme du prisonnier, le plus célèbre de la théorie des jeux, démontre normalement que face à une incertitude concernant le choix d’un autre individu, le premier a intérêt à le trahir. Comme l’explique Emmanuel Petit, professeur de sciences économiques, le dilemme du prisonnier vous met dans une situation où vous avez rationnellement intérêt à avouer en espérant que l’autre n’avouera pas, c’est-à-dire, transposé dans la vie quotidienne, à être par exemple le petit malin qui ne paie pas sa redevance télé tout en se disant que de toute manière, les autres le feront…

Dans le cas fictif du dilemme du prisonnier, les participants risquent jusqu'à 10 ans de prison. Or dans l'expérience réalisée en Allemagne, le risque qu'encouraient les participants était bien plus limité et ne se calculait pas en années supplémentaires de prison. L’enjeu était de gagner des euros pour les étudiants, des cigarettes et des cafés pour les prisonnières.

Or il s’est avéré que dans les deux configurations du jeu, simultanée ou séquentielle (quand on joue plusieurs fois), les participants ont coopéré plus que prévu.  En particulier, les prisonnières ont coopéré dans 56% des cas lors de la première partie, c’est-à-dire dans le cas où il est impossible de connaître la réaction de l’autre, et dans lequel lui faire une confiance aveugle est le plus risquée. Les étudiants n’ont coopéré que dans 37% des cas, alors qu’on aurait pu penser que la prison rend les gens plus méfiants et moins susceptibles de faire confiance à leurs codétenus.

Questions  

Répondre aux questions suivantes en argumentant et en justifiant.

1. (2 points) Faire une recherche et présenter brièvement (1/2 ou 1 page) les débuts historiques de la théorie des jeux.

 La théorie des jeux démontre que face à une incertitude concernant le choix d’une autre personne, le premier a intérêt à le trahir. Pour Emmanuel Petit, le dilemme du prisonnier nous met dans une situation où on rationnellement intérêt à avouer en espérant que l’autre n’avouera pas.

Ce sont tout d’abord les chercheurs Menusch Khadjavi et Andreas Lange du département d’économie de l’université de Hambourg qui ont testé pour la première fois, le dilemme du prisonnier. Les résultats qui en découlent s’avère surprenant.

Dans le cas fictif de ce dilemme, les participants risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme. Alors que dans l’expérience réalisé en Allemagne, les participants du jeu était bien plus limité, et les années de prison ne se comptait pas en années. Le gain était de gagner des euros pour les étudiants, des cigarettes et des cafés pour les prisonnières

1. (3 points) Présenter le dilemme du prisonnier. Quel est le résultat théorique attendu (équilibre en stratégie dominante) ?

Le jeu du dilemme du prisonnier est un jeu dont deux détenus sont emprisonnés dans des cellules différentes. La police fait à chacun des deux la même offre : « Tu as le choix entre soit dénoncer ton complice ou non. Si tu le dénonces et qu’il te dénonce aussi, vous aurez une remise de peine d’un an tous les deux. Si tu le dénonces et que ton complice te couvre, tu auras une remise de 5 ans, mais ton complice tirera le maximum. Mais si vous vous couvrez tout les deux, vous aurez mutuellement une remise de peine de 3 ans. »

 Dans cette situation, si les deux s’entraident ils s’en tireront mieux que si l’un des deux dénonce l’autre. Mais alors l’un peut être tenté de s’en tirer encore mieux en dénonçant son complice. Craignant cela, l’autre risque aussi de dénoncer son complice pour ne pas payer les pots cassés.

Le dilemme est donc « faut-il accepter de couvrir son complice ou de le trahir ? »

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(0,7 ; 7,0) n’est pas un équilibre car tout deux ont intérêt à dévier.

1.  (3 points) D’après le texte, quel est le résultat empirique (en pratique sur des prisonnières et sur des étudiantes) ?

Le résultat empirique montre que dans le jeu, les prisonnières ont coopéré dans 56 % des cas lors de la première partie, c’est-à-dire dans le cas où il est impossible de connaître la réaction de l’autre, et que lui faire une confiance totale est la solution la plus risquée.

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