Les déterminants de la consommation

Les grandes lignes de la loi d’Engel sont respectées alors que les modes de consommations se sont modifiés au fil du temps (plats préparés, restauration rapide,…).

Annexe 2 : Les déterminants de la consommation

• Quels sont les facteurs responsables du ralentissement ou l’augmentation de la consommation des ménages ?

• Quelles sont les origines de ces facteurs ?

• Sont-ils évitables ?

Les facteurs responsables du ralentissement de la consommation sont :

• L’inflation générale mais surtout l’inflation sur les denrées alimentaires qui augmente les prix à la consommation et donc les ménages ont tendance à limiter la consommation de ces produits. Attention : les ménages ne peuvent pas renoncer à se nourrir. On constate que quelle que soit l’augmentation du prix du pain les ménages continuent d’en consommer (élasticité-prix). L’inflation est un facteur d’origine structurelle, c’est le résultat des fluctuations du marché national et international et des politiques économiques, il est difficile de la maîtriser.

• Le climat clément a permis de réduire la consommation d’énergie. Le climat est un facteur naturel au même titre que les tremblements de terre (plus brutaux et à fortes conséquences économiques). Ces facteurs ne sont bien sûr pas maîtrisables même si des entreprises spécialisées dans la distribution de boissons, de glaces ou de parasols payent très cher des prévisions météorologiques pour prévoir leurs productions futures.

• Le fléchissement de la demande de véhicules neufs après l’accroissement temporaire de la consommation. La taxe instaurée par le gouvernement pour pénaliser les véhicules polluants avaient fait l’objet de publicité avant la promulgation de la loi. Les ménages ont donc anticipé l’effet de cette loi en achetant avant son entrée en application. Ce ralentissement est donc le résultat d’une «

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surconsommation » artificiellement provoquée.

Les facteurs responsables de l’augmentation de la consommation sont :

• Le « rattrapage » de consommation de transport après une carence due à un mouvement social. Cette « surconsommation » est l’effet inverse de la vente des véhicules. Là aussi les consommateurs ont su anticiper.

• La prise en charge par les ménages d’une dépense antérieurement assumée par la sécurité sociale, donc la création d’une nouvelle dépense. Le gouvernement a voulu limiter le déficit de la sécurité sociale en faisant participer les ménages à leurs dépenses de médicaments. Les ménages n’ont pas pu anticiper leur achat et subissent donc cette nouvelle dépense qui freinera certainement les autres consommations. C’est un « dommage collatéral » de la réforme des prestations de santé.

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