Les chemins de la Paix

Le problème du Sénégal est plus social que politique. Sinon comment comprendre le fait que depuis Senghor on change et change encore et encore de président, de gouvernement de sénat et d’assemblée nationale mais, toujours le problème demeure. La demande sociale est de plus en plus forte et ardente comme un soleil de plomb, à tel enseigne que les rares promesses politiques tenues par certains hommes politiques ne parviennent toujours pas à l’enrayer. Alors il est temps que l’on cherche ailleurs la solution mais pas dans la politique car elle n’est que « l’art de gérer la cité » ; hors ce sont les affaires des gens de la cité (leurs besoins sociaux surtout) de surcroît les affaires les plus élémentaires, qui ont besoin d’être gérer. Et de toute urgence !

L’enjeu de tout Economie, l’enjeu de tout développement, c’est la justice sociale. Sans justice sociale point de progrès ni de développement économique durable. Sans justice sociale point d’équilibre. Sans justice sociale point de stabilité ou de tranquillité.

La Paix dans un pays c’est d’abord, la cohésion sociale, l’harmonie entre les couches et catégories sociale c’est surtout la stabilité sociale. C’est ce qui garantit la souveraineté d’un peuple Nous formons une nation tout simplement parce que nous sommes des molécules des identités les unes des autres. Chacun s’identifie à l’autre par un tel ou tel autre facteur qui de temps à autres, diffère chez les uns et les autres, mais dans le groupe finissent par ce compléter.

Cette justice sociale se traduirait par une complémentarité des uns par les autres et non par une division fratricide ou ethnocide. Le président Abdou Diouf disait, je cite : « …quand une nation cède au renoncement et tourne le dos aux efforts solidaires, quand une nation succombe aux démons des divisions fratricides, elle s’autodétruit inexorablement et finalement passe à côté de son accomplissement… ». Il est temps que nous tous, nous œuvrions pour cette justice sociale, cette paix sociale.  

Les riches vivent dans leur monde de luxe avec tout ce que cela comporte comme commodité alors que leurs compatriotes, des citoyens sur les dos desquels sont bâtis leurs richesses se tordent le ventre chaque soir faute de repas. L’existence de ses deux entités peut parfois pousser les plus défavorisés à vouloir se révolter d’une façon ou d’une autre.

Sachant que rien n’arrêtera jamais ceux qui ont cet immense besoin de partager avec les riches, ceux-là qui tout comme ces derniers ont aussi besoin de savourer le luxe dans lequel ils se délectent ; la seule voix de salut pour notre nation est la justice sociale.

Avant de la préserver nous devons d’abord l’instaurer par une volonté ferme d’entre aide et de solidarité qui ne soit pas mue par des intérêts électoraux je veux dire le Pouvoir, ni par l’Argent, ni par le désir de Gloire.

La Gloire ! autant l’oublier dès le début car elle nous mène à nos ruines. C’est comme un cours d’eau qui coule depuis sa source invisible pour nous mener dans des précipices avec des folies de grandeurs sans aucune issue heureuse. Les listes honorifiques n’ont qu’un seul intérêt : y lire son propre Nom avec égocentrisme sans même prêter attention aux autres noms.

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