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Les Conteneurs

Mémoire : Les Conteneurs. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2013  •  8 618 Mots (35 Pages)  •  928 Vues

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INTRODUCTION :

Situés à la rencontre du monde de la mer et du monde de la terre, les ports constituent

de véritables outils de croissance et c’est à ce titre qu’on les qualifie de « poumons » des

économies nationales.

Les ports jouent donc, un rôle primordial dans l’économie nationale et dans les

échanges commerciaux de notre pays, dont la quasi‐totalité emprunte la voie maritime.

Ils sont l’un des principaux outils industriels et commerciaux pour le développement

économique et social du pays.

Le transport maritime a considérablement évolué durant ces dernières décennies. La

mondialisation et la demande sont les deux facteurs clés de son développement. Le

secteur portuaire doit alors s’adapter, d’une part, aux mutation socio‐économiques

caractérisées par des exigences de développement interne au pays, par des engagements

du pays dans de accords de libre‐échange et par les nouveaux contextes de la

mondialisation, de la globalisation du commerce et d’autres part, aux nouvelles

contraintes et évolutions économiques, institutionnelles, technologiques du transport

maritime.

Présentation du secteur d’activité

Caractéristiques et évolution du secteur :

Le royaume du Maroc dispose d’une importante situation géographique ainsi qu’une flotte maritime très importante étalée sur les deux côtes méditerranéenne et atlantique (3500 Km).

Sur ces côtes, une totalité de 26 ports sont implantés dont 11 sont liés au commerce extérieur.

Sachant que 98% des échanges du Maroc se font par voie maritime, le secteur portuaire a joué un rôle déterminant dans la croissance de l’économie du Maroc.

En fait, le mode traditionnel d’organisation s’avère incapable d’accompagner les entreprises dans leurs conditions environnementales actuelles caractérisées par l’évolution technologique mondiale et l’intensification de la demande.

L’instauration d’une nouvelle réforme portuaire s’est affirmée nécessaire après la constatation de plusieures failles et contraintes :

Contraintes exogènes :

Libéralisation des échanges commerciaux (conventions de libre échange avec l’union européenne, les États-Unis, la Turquie et certains pays Arabes et l’adhésion du Maroc à l’OMC)

Contraintes endogènes :

- Opérateurs plus exigeants sur la qualité des services et sur la régularité des prix.

- Intérêt du privé dans la gestion du service public.

- Evolutions technologiques rapides qui nécessitent des adaptations systématiques en temps réel.

- Interférence dans les missions de différentes entités concernées du ministère.

- Manque d’homogénéité entre les ports.

- Manque de perspectives de développement du secteur.

- une tarification portuaire par l’ODEP non liée au coût réel des prestations.

- une insuffisance de la réglementation des professions portuaires.

Failles juridiques et réglementaires :

- caducité du cadre juridique et réglementaire.

- décalage entre les textes en vigueur et la réalité du terrain.

- vide juridique dans l’organisation des activités portuaires.

- aucun lien légal ni contractuel entre la main d’oeuvre dockers et les employeurs.

- vide juridique dans la définition des concepts.

- vide juridique dans les modes d’octroi et de contrôle des autorisations et des concessions.

Failles structurelles et opérationnelles :

- critiques des instances nationales et internationales.

- monopole de l’ODEP et oligopole organisationnel des sociétés de manutention de bord.

- dualité dans les opérations qui renchérit les couts, freine la compétitivité, la modernisation et l’ouverture.

- forte demande de la vérité des prix.

- puissantes protestations des opérateurs au niveau des coûts et des prestations

Présentation et organisation de Marsa Maroc

1-Historique

L’exploitation portuaire est passée à travers son histoire par plusieurs modes de gestion :

Avec l’accroissement de l’activité portuaire, l’état s’est trouvé dans l’obligation de créer d’abord la direction du port de Casablanca, puis en 1963 de mettre en place l’institution de la régie d’aconage de ce dernier qui s’est chargé au départ de gérer les services d’acconage, de manutention, de magasinage des marchandises au sein du port de Casablanca, puis dans l’ensemble des ports de commerce du Maroc.

Face à l’accroissement de l’activité des ports du royaume, il est devenu nécessaire voir indispensable d’assurer une coordination entre ces diverses entités chose qui s’est concrétisée avec la création en 1964 d’une direction autonome des principaux ports puis avec la naissance d’un service des ports secondaires en 1976.

Cependant, ces organismes ont connu des difficultés de gestion, ce qui a incité la création de l’Office d’exploitation des ports ODEP, sous la forme d’un établissement publique à direction générale et à conseil d’administration. Cet office était sous la tutelle du ministère des travaux publics et sous le contrôle direct du ministère des finances. Depuis sa création, l’ODEP était

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