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Les Causes Du Rechauffement Climatique

Note de Recherches : Les Causes Du Rechauffement Climatique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Janvier 2014  •  1 746 Mots (7 Pages)  •  1 262 Vues

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Indispensable à la vie sur Terre, l’effet de serre est dû à la présence naturelle de certains gaz dans l’atmosphère terrestre. Depuis le XXe siècle, il est accentué par des émissions de gaz supplémentaires, liées aux activités humaines telles que l’agriculture, l’usage de combustibles fossiles et les rejets industriels. Selon une grande majorité de scientifiques, le surplus d’effet de serre dû aux activités humaines a joué un rôle déterminant dans le changement climatique des dernières décennies.

L'effet de serre.

© Edumedia

L’effet de serre, un phénomène naturel

L’effet de serre est un phénomène naturel, dont les mécanismes physiques sont compris en étudiant les transferts de rayonnement. L’atmosphère laisse passer une partie du rayonnement du Soleil, qui réchauffe la surface des continents et des océans. Ces surfaces émettent un rayonnement infrarouge vers l’atmosphère. Les gaz à effet de serre de l’atmosphère absorbent une partie de ce rayonnement (ce qui réchauffe les basses couches de l’atmosphère) et en réémettent une partie vers l’espace. Quand la concentration de gaz à effet de serre augmente, une partie plus importante du rayonnement infrarouge est piégée dans les basses couches de l’atmosphère, qui se réchauffent ; à l’inverse, les hautes couches de l’atmosphère se refroidissent.

La comparaison avec le fonctionnement d’une serre de jardinier permet de visualiser ce phénomène, mais les mécanismes en jeu ne sont bien sûr pas identiques !

Un peu d’histoire…

L’effet de serre a été découvert en 1824 par le mathématicien et physicien français Joseph Fourier. Dans les années 1870, les gaz à effet de serre (GES) ont été étudiés par le physicien irlandais John Tyndallan. En 1896, le chimiste suédois Svante August Arrhenius a établi qu’une augmentation de la concentration en CO2 atmosphérique devrait provoquer une hausse des températures terrestres.

L’atmosphère terrestre agit comme une serre où la chaleur solaire est piégée.

Les gaz à effet de serre responsables de cet effet sont la vapeur d’eau (H2O), le gaz carbonique (CO2) et d’autres gaz comme le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O).

L’effet de serre est un phénomène indispensable à la vie.

Vrai. Sans effet de serre, tout le rayonnement réfléchi par la Terre s’échapperait dans l’espace. La planète ne serait qu’une boule de glace inhospitalière : les températures moyennes de surface ne dépasseraient pas -18 °C. Cependant, l’intensification de ce phénomène, liée aux activités hu-maines, cause un changement climatique qui a et aura de nombreux impacts sur l’environnement et les activités humaines.

Gaz à effet de serre et activités humaines

Depuis les années 1990, les travaux scientifiques, synthétisés dans les rapports produits par le GIEC, mettent l’accent sur le rôle joué par les activités humaines dans le changement climatique constaté. Dans son quatrième rapport de synthèse publié en 2007, le GIEC note que « La majeure partie du réchauffement de la seconde moitié du XXe siècle est très vraisemblablement due au surplus d’effet de serre et donc aux activités humaines. »1

Une trentaine d’organisations scientifiques majeures, dont la NASA et l’Organisation météorologique mondiale, dressent des constats similaires.

Depuis la révolution industrielle, au XIXe siècle, le développement économique a reposé sur l’usage massif des sources d’énergie fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) qui fournissent l’énergie nécessaire au développement de l’industrie et des transports (mais aussi à l’agriculture : engrais, mécanisation). Or, la combustion de ces sources d’énergie dégage du dioxyde de carbone (CO2).

La concentration en dioxyde de carbone était ainsi de l’ordre de 280 ppmv (ou ppm) (parties par millions volumiques) dans l’atmosphère au cours des derniers millénaires. Elle est passée brutalement de 280 à plus de 400 ppmv (ou ppm) entre 1800 et début 2013, l’augmentation la plus importante se produisant au cours des cinquante dernières années.

Le rythme d’augmentation de la teneur en dioxyde de carbone s’accélère depuis les années 2000, du fait du développement industriel de pays émergents comme la Chine et d’une forte augmentation de l’utilisation de charbon comme combustible.

Le saviez-vous ?

Environ la moitié des rejets anthropiques de dioxyde de carbone s’accumule dans l’atmosphère chaque année ; le reste est absorbé par les sols et la végétation et par les océans (d’où leur acidification). L’évolution de la concentration en gaz à effet de serre dépend des activités humaines, mais également de l’évolution du cycle du carbone et du climat. Ainsi, un océan plus chaud a une capacité d’absorption du dioxyde de carbone diminuée. En 2003, les forêts françaises, soumises à une vague de chaleur intense, ont rejeté davantage de dioxyde de carbone qu’elles n’en ont piégé.

L’agriculture et l’élevage, aussi à l’origine d’importants rejets de GES

Outre les transports et l’industrie, d’autres activités humaines favorisent les rejets de gaz à effet de serre :

- les activités forestières (incluant le déboisement) génèrent 17,4 % des émissions de GES (CO2, mais aussi méthane et protoxyde d’azote) à l’échelle de la planète ;

- l’agriculture est responsable de 13,5 % de ces émissions. En particulier, la déforestation (abattage d’arbres non remplacés par de nouveaux semis) réduit la capacité de l’écosystème à absorber le CO2 : au lieu d’être retenu par le bois en croissance et par les sols des forêts, ce gaz reste présent dans l’atmosphère et participe à l’augmentation de l’effet de serre

- l’utilisation d’engrais agricoles

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