Le voyage

        Ce corpus est composé de quatre documents portant sur le thème du voyage. Ces documents nous mène sur une problématique: Les voyages sont-ils toujours liés au rêve ? Dans un premier temps, nous allons voir en quoi le voyage peut-être lié a la notion de rêve puis dans un second temps, nous allons voir que le fait de voyager peut nous faire prendre conscience d'une certaine forme de réalité.

        Les occidentaux voyagent car ils recherchent le rêve et l'évasion, Lévi-Strauss le souligne dans son livre « Tristes Tropiques » publié en 1955 ainsi que Charles Baudelaire dans son poème « Les Fleurs du mal » publié en 1857. Pour le poète, le voyage est un moyen de vivre pleinement son amour avec la femme aimée dans un pays « idéal » qui à les caractéristiques de la femme aimée. C'est aussi une destination qui lui permet de vivre une vie sans aucun soucis d'ordre moral ou matériel. Pour l'écrivain Lévi-Strauss, Les récits de voyage nous font rêver et retrouver une authenticité perdue.

        La découverte d'une nouvelle culture et de nouveaux paysages est une envie que recherchent les occidentaux, ils cherchent à se dépayser de leur culture actuelle affirme Lévi-Strauss, il découvre aussi un paysages loin de ceux humanisés des pays occidentaux. Dans un premier temps, la méfiance des locaux envers les étrangers se fait ressentir dans l’œuvre de Louis Antoine de Bougainville et dont le commerce maritime se fait entre ces deux peuples. Une fois la confiance mise en place, ils découvrent alors une toute nouvelle culture. Il découvrent aussi des paysages qu'il n'avait jamais vu « L’aspect de cette côte, élevée en amphithéâtre, nous offrait le plus riant spectacle ».

        De plus en plus, les individus ne voyagent plus pour le plaisir d'admirer un paysage ou bien profiter d'une culture qu'ils ne connaissent pas. Comme le démontre Lévi-Strauss, le voyageur moderne choisit sa destination et se donne la liberté de choisir la date de pénétration dans un pays. Nous ne sommes plus dans le rêve et dans la découverte. Avec sa photo, Martin Parr montre des touristes sur une plage artificielle sous un dôme crée juste à quelque kilomètre d'une véritable plage. Il met en relief l'absurdité et le manque de curiosité des touristes. Ils ne profitent plus des paysages, de la culture, ou de l’exotisme qu'un pays peut leur offrir. De plus, le photographe démontre que l'homogénéisation et la massification détruisent le charme des voyages.

        Pour conclure, les voyages ont tous un but différents. Ils répondent à un besoin de l'Homme qui est à la recherche d'un monde différent du sien. Ils permettent de rêver, de s’évader, de découvrir des nouvelles cultures et des paysages moins colonisés et humanisé. Cependant, les voyages deviennent aussi de moins en moins riches de par la massification des touristes et de la monoculture.

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