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Synbolisme Des Cinq Voyages Du Compagnon Maçon

Mémoire : Synbolisme Des Cinq Voyages Du Compagnon Maçon. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  3 Mai 2012  •  1 674 Mots (7 Pages)  •  2 940 Vues

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Le Pavé Mosaïque

Dès ma première entrée dans le temple, mon regard a été attiré par le Pavé Mosaïque, le jour même de mon initiation.

Pourquoi ce pave?

Si l’on remonte aux origines de l’humanité, c’est à dire au commencement où l’homme apparu, il semble que le lieu du culte avait desoin d’être différencié de l’habitat. On découvre encore de nos jours des cavernes où demeuraient nos ancétres, le sol nu où le rocher dégagé de toute trace de végétation et de symboles que les archéologues n’ont pas sut déchiffrés. Ces peintures, découvertes la plus part du temps loin de l’habitat, ne sont elle pas la représentation symbolique de la vie de profane à celle du culte.

Le Pavé Mosaïque est un pavage rectangulaire en damier noir et blanc qui recouvre partiellement le sol des Temples maçonniques. Les proportions du rectangle doivent s’approcher au maximum du rapport harmonique, qui prend le nom de carré long, qui était pour les anciens le point de départ de toute géométrie.

Avant même d’être mosaïque, le sol du temple est un pavement, c’est à dire un sol construit. C’est sur ce sol que se déplace les frères lors des célébrations rituelles que nous appellons tenues.

Pavé! Vient du latin pavare qui signifie battre la terre pour l’aplanir, le terme pavé désigne tout à la fois le bloc de pierre cubique utilisé pour le revêtement de certain sol dans l’antiquité.

Les premières loge qui ont pris naissance dans les barraques de chantiers de nos ancêtres; les batisseurs de Cathédrales. Ces loges à l’époque assurent une double fonction, celle d’être une salle commune et un habitat où les compagnons sont logés et nourris.

D’où la necéssité de tracé la limite du Temple à la craie sur le sol et de le faire disparaitre aux yeux des profanes par un simple coup de balai, après la fermeture des travaux.

Pour dégager toute la symbolique de cet élément essentiel du Temple, nous allons chercher en premier lieu son origine historique. Ensuite, nous l’étudierons plus en détail de façon à en dégager les deux éléments forts que sont sa structure et ses couleurs.

Quand l’homme vivait encore sur la terre battue, Dieu avait droit au sol pavé. En Afrique, en Asie, les cérémonies traditionnelles se pratiquent sur la terre battue et balayée, et dans toutes les religions du monde, la pierre sacrificielle ou l’autel conservent ce besoin de propreté, d’isolement et de démarcation. Au-delà de la simple limitation de l’espace sacré, le revêtement du sol représente également une coupure qui isole des profondeurs de la terre. Il sépare les profondeurs infernales où règne le démon, des cieux où règnent le soleil et le Dieu Créateur.

Pour revenir à la Mosaïque, sa définition est une juxtaposition d’éléments de diverses couleurs formant par leur assemblage une sorte de peinture. Notre damier noir et blanc en devient alors la forme la plus épurée. Si la mosaïque classique éclate en feu d’artifice multicolore, quand les couleurs se fondent et s’imbriquent, c’est le noir et le blanc qui les contiennent toutes. De même, quand les éclats disjoints se rapprochent pour former la plus complète continuité, c’est le carré qui est la plus parfaite unité de base.

Ses dimensions vont de l’Orient à l’Occident, du Midi au Septentrion, du Zénith au Nadir. Le pavé mosaïque se veut donc universel.

Il reste pourtant deux dimensions que seul l’esprit pourra voir:

• Le Nadir qui nous uni au monde des morts et de la terre, marquant ainsi notre union dans l’humanité passée, nos racines, prolongement de nos pieds. La terre n’est-elle pas faite de poussière, celle-là même que nous sommes et vers laquelle nous retournerons ?

• Le Zénith qui nous uni à l’univers et à son Grand Architecte, prolongement de notre tête que l’on a parfois dans les étoiles.

Dès lors, il est hors de question de fouler aux pieds un tel lieu qui est à la fois l’Univers et la perfection de son Créateur, encadré de ses piliers que sont la sagesse,la force, la beauté et la recherche de notre propre place dans cette construction. Notre but ultime n’est-il pas d’être, un jour, le quatrième pilier !

Sa structure géométrique contient l’essentiel des symboles maçonniques :

• Le trait droit, c’est la règle qui permet l’alignement des pierres formant les murs. C’est le symbole de la rectitude, de la ligne de conduite maçonnique. Le premier devoir du maçon est en effet de fuir le vice et de pratiquer la vertu.

• L’angle droit, c’est l’équerre qui permet la taille en vue d’une cohésion parfaite du monument. C’est le symbole de la pensée droite, sans détour, véritable signe de reconnaissance du franc-maçon.

• Les intervalles réguliers forment les divisions qui se retrou vent sur la règle. Ils symbolisent la mesure, l’alternance du temps, des heures et des jours.

• L’horizontale, c’est le plan où se situe le pavé, le niveau. Il marque la frontière entre le Zénith et le Nadir, c’est le niveau du present, le niveau de l’homme.

• La

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