LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Le virus de la bronchiolite des nouveaux nés

Étude de cas : Le virus de la bronchiolite des nouveaux nés. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Octobre 2018  •  Étude de cas  •  1 329 Mots (6 Pages)  •  465 Vues

Page 1 sur 6

Le virus de la bronchiolite des nouveaux nés

Introduction

Le Virus Respiratoire Syncytial (VRS) est actuellement le principal virus responsable d’infection respiratoire des nourrissons de 0 à 2 ans. La bronchiolite du nourrisson est un problème de santé publique puisqu’en France on compte près de 460 000 nourrissons atteints par an. Ainsi, c’est l’une des principales causes de consultations pédiatrique.

Le terme de bronchiolite vient des termes latins stricto sensu qui signifient inflammation des bronchioles.

Nous verrons dans un premier temps une présentation générale de la bronchiolite ensuite nous vous présenterons le Virus Respiratoire Syncytial, puis, pour terminer, nous aborderons les préventions ainsi que les traitements pour combattre le VRS.

I. La bronchiolite

A. Les différentes phases cliniques

L’infection à VRS débute par une rhinopharyngite peu fiévreuse qui s’accompagne d’une toux plutôt sèche. De plus, on remarque que l’obstruction nasale est variable et est d’autant plus marquée que le nourrisson est jeune.

Cette rhinopharyngite peut rester isolée mais dans près de 20% des cas elle précède la bronchiolite de 24 à 72h.

En effet, la bronchiolite se manifeste par des difficultés à respirer (= dyspnée) avec polypnée c’est-à-dire une augmentation de la fréquence respiratoire. On peut également ajouter que l’expiration est active, poussée, plus ou moins bruyante, grésillante ou sifflante, et « freinée ». Le freinage correspond à une diminution du rapport temps inspiratoire/temps expiratoire.

Souvent l’atteinte bronchiolaire est très fréquente en période hivernale mais elle peut être favorisée par des facteurs. B. Les facteurs

Les infections à VRS apparaissent chez le nourrisson en dépit de la présence d’anticorps maternels transmis. La primo-infection est quasi obligatoire avant l’âge de 2 ans. A cet âge 95 % des nourrissons sont porteurs d’anticorps anti-VRS. L’existence de facteurs favorisant la survenue d’une bronchiolite est très discutée. Cela pourrait notamment s’agir :

- d’anomalies respiratoires préexistantes telles l’étroitesse des voies aériennes inferieures ;

- du tabagisme passif : la bronchiolite est reliée à la présence d’un fumeur au domicile en période épidémique et la relation est encore plus étroite lorsqu’il s'agit de la mère ;

- de facteurs environnementaux notamment les modes de garde en collectivité, les résidences en zone urbaine, le bas niveau socio-économique et la fratrie nombreuse.

Après avoir vu les aspects cliniques de la bronchiolite ainsi que les facteurs pouvant entraîner un nourrisson à être d’autant plus sujet au VRS, voyons dès à présent l’un des virus principal responsable de la bronchiolite : le VRS.

II. Le Virus Respiratoire Syncytial

A. Généralités sur le VRS

Le virus respiratoire syncytial appartient à la famille des Paramyxoviridæ dont le genre correspond au pneumovirus.

Le VRS, découvert chez le chimpanzé en 1955, a été isolé pour la première fois aux États-Unis chez un enfant atteint de pneumonie en 1957. Il tire son nom des syncytia, larges cellules plurinucléées résultant de la fusion de plusieurs cellules, qui se forment lors de l’infection de lignées cellulaires. De plus, le VRS est un virus enveloppé, composé d’ARN monocaténaire. Sa taille varie entre 150 à 400 nm de diamètre. On peut également ajouter que sa capside a une symétrie hélicoïdale et on retrouve sur son enveloppe deux glycoprotéines qui vont lui permettre de s’accrocher puis de fusionner avec la membrane de la cellule sensible.

B. Cycle productif du VRS

La première étape de la réplication du VRS est l'attachement de la particule virale à une cellule hôte, généralement une cellule épithéliale ciliées dans l'épithélium nasal, médiée par G. Ensuite, le VRS pénètre dans la cellule par fusion avec la membrane plasmique médiée par F. L'enveloppe virale est ensuite phagocytée dans la membrane cellulaire, et la nucléocapside libéré dans le cytoplasme. La transcription et la réplication virale sont médiées par la nucléocapside.

Par une série d'interactions, une protéine coordonne l'assemblage des protéines d'enveloppe avec les protéines de la nucléocapside avant le bourgeonnement du virion mature. La propagation de cellule à cellule de l'infection virale, via la fusion de membranes plasmiques voisines par des protéines F, forme de grandes syncytia, conduisant à des lésions épithéliales chez l'hôte.

Ainsi

...

Télécharger au format  txt (8.8 Kb)   pdf (51.5 Kb)   docx (14.7 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com