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Virus de la grippe

Étude de cas : Virus de la grippe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2020  •  Étude de cas  •  921 Mots (4 Pages)  •  443 Vues

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Camille LE BRIS                                                                                                                             TS4

Analyse de documents

        A travers ces documents, nous cherchons à expliquer quels sont les mécanismes de la réaction immunitaire chez une souris pour maîtriser l’infection par le virus grippal. Pour mettre en œuvre cette explication nous montrerons qu’il y a une réaction immunitaire puis comment le corps neutralise ce virus et pour finir comment il le détruit.

        Nous pouvons voir dans le document 1 que c’est le test d’Ouchterlony qui est utilisée. Ce test consiste à utiliser la diffusion des molécules solubles, antigènes et anticorps, dans une gélose d’agar-agar. Les solutions sont déposées dans des puits creusés dans le gel, celles-ci diffusent de façon homogène dans toutes les directions autour du puits. Les auréoles de diffusion vont entrées en contact lorsqu’elles auront suffisamment progressé. Quand l’antigène et son anticorps spécifique se retrouvent en contact, ils forment un complexe immun Ag-Ac qui se caractérise par un arc de précipitation, visible à l’œil nu. Dans le document 1nous pouvons voir ce fameux arc de précipitation sur la lame gélosée entre le sérum d’une souris contaminée par le virus grippal et une solution contenant l’antigène de ce virus. C’est le seul arc que nous pouvons apercevoir, aucun ne se crée à partir du sérum de souris saine. Or nous savons, grâce à l’explication sur le test d’Ouchterlony, que lorsque les anticorps et l’antigène se rencontrent il se forme un arc de précipitation. Donc nous pouvons conclure que le sérum de souris contaminée contient les anticorps  qui sont en capacités de se fixer à l’antigène du virus de la grippe, nous pouvons donc dire que dans ce cas là il y a une réaction immunitaire.

        Sur l’image du document 2.a nous pouvons voir que les anticorps vont se fixer sur l’hémagglutinine. Or nous savons que quand un virus est recouvert d’anticorps dans sa totalité il ne peut alors plus se fixer sur une cellule et ne peut par conséquent plus agir. Donc nous pouvons en conclure que si les anticorps se fixent sur le virus de la grippe c’est pour l’empêcher d’agir. Sur le graphique du document 2.b nous pouvons remarquer que lorsqu’on augmente la concentration en anticorps contre l’hémagglutinine, le pourcentage de fixation du virus exactement comme le pourcentage de cellules infectées diminue de façon considérable jusqu’à atteindre 0 %. Or nous savons par nos connaissances que les lymphocytes qui sont des anticorps, ont déjà été en contact avec l’antigène qui leur correspond, lorsqu’ils ont été activés et se sont multipliées par mitose. Ce phénomène s’appelle l’amplification clonale. Donc nous pouvons conclure que les lymphocytes de la souris se sont multiplié dans le but de pouvoir combattre le virus en ayant pour action de le neutraliser. Ainsi donc plus il y a d’anticorps plus ils seront en capacités de se fixer sur le virus pour le neutraliser en l’empêchant d’infecter les cellules.

Le document 3.a nous informe que lorsqu’on met en culture des lymphocytes d’une souris contaminée depuis un certain nombre de jours par le virus grippal dans un milieu contenant des cellules infectées et du chrome 51 radioactifs on obtient alors un pourcentage élevé de radioactivité dû au chrome 51, qui est à plus de 35 %. Mais quand nous mettons ces mêmes lymphocytes dans une culture contenant des cellules non infectées avec du chrome 51, nous obtenons seulement un faible pourcentage de radioactivité de 15 %. Nous apprenons aussi que la lyse des cellules cibles entraîne la libération de chrome 51 et que cette radioactivité est alors proportionnelle au nombre de cellules détruites. Or nous savons que cette lyse est produite quand les molécules de perforine passe à travers de la membrane d’une molécule cible, ce qui la tue. Donc nous pouvons en conclure que les lymphocytes de la souris qui ont d’ores et déjà été en contact avec le virus grippal détruisent les cellules infectées dans la culture et seulement celles-ci. Les lymphocytes détruisent uniquement les cellules dites du non soi, qui désignent celles qui sont modifiées. Dans le document 3.b nous pouvons voir que le lymphocyte T cytotoxique qui sont appelées LTc, s’est fixée à la cellule cible. Or nous savons que les LTc libèrent sur leur cible des molécules de perforine qui vont faire un trou dans la cellule, pour pouvoir se remplir de liquide extracellulaire, ce qui va la détruire. Nous pouvons donc en conclure que si les LTc se fixent sur une cellule celle ci sera détruite.

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