Le suicide d’un salarié

« Le suicide d’un salarié »

1) Le type de risque découlant d’un stress professionnel excessif est qu’il peut causer à l’employé une maladie mentale jusqu'à la dépression nerveuse ou l’envie de suicide. De ce stress peut découler aussi des « dégâts » physique. Il est donc important pour l’employeur de d’évaluer ces risques, et de prendre toute les mesures nécessaires pour protéger ces salariés et son entreprise.

2) L’aggravation des risques dans l’entreprise doit donner lieu à des mesures pour les combattre l’employeur doit assurer à chaque travailleur le résultat attendu, c’est-à-dire la protection de sa santé au travail.. À défaut, l’employeur est considéré comme violant une obligation de sécurité de résultat. En cas d’accident du travail ou face à une maladie professionnelle, l’employeur qui avait conscience du risque professionnel ou qui aurait dû en avoir conscience commet une faute inexcusable. L’employeur doit mettre en place des protections collectives et individuelles, complétées par des mesures d’information et de formation des salariés.

Cette sévérité joue certainement un rôle préventif dans la mesure où la reconnaissance de la faute inexcusable de l’employeur permet à la victime, ou à ses ayants droit, d’obtenir une indemnisation majorée et des dommages-intérêts de la part de la Sécurité sociale, qui peut ensuite se retourner contre l’employeur responsable.

Pour éviter d’avoir à supporter des pénalités, l’employeur doit donc rester vigilant face au développement des risques professionnels excessifs.

Lorsqu’un suicide par exemple est reconnu comme un accident du travail, par la CPAM ou par le tribunal, les ayants droits de la victime ont droit à une rente de la part de la CPAM.

Cette dernière se retournera alors contre l’employeur fautif. L’employeur a donc tout intérêt de rester vigilant face aux risques professionnels.

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