Le métier d'infirmière

BIOGRAPHIE

HAUTEMULLE Mathieu

Diplômé de l’école supérieure de journalisme (ESJ)

Journaliste pigiste spécialisé dans le domaine de la santé

Travail depuis plusieurs années pour l’Infirmière magazine

 Chimio : des irritations qui font tousser

Infirmière libérale magazine n°286 pages 22 à 27 2011

 Fin de vie : une note de douceur culinaire

Infirmière magazine n° 305 pages 24-25 2012

 La prévention des escarres de décubitus

Infirmière magazine n° 277 pages 38 à 40 2011

 La recherche documentaire sur internet

Objectifs soins n° 198 pages 21 à 23 2011

 Odeurs et soins

L’Infirmière magazine n° 311 pages 14 à 21 2012

MOTS CLES

Nez- Odorat- Maladie- Soin- Dégoût- Malodorant- Quotidien- Infirmièr(e)

RESUME

Pour le métier d’infirmière se n’est pas toujours simple de parler des odeurs, ni agréable de les sentir. Néanmoins, elles peuvent être utile pour diagnostiquer une pathologie, évaluer l’évolution d’une plaie positivement ou négativement sa localisation et le type de plaie.

Certaines odeurs sont caractéristiques de pathologie et peuvent permettre de poser un diagnostic comme l’haleine d’un diabétique en coma acidocétosique sent la pomme de reinette, une personne atteinte de la fièvre jaune sent l’étal de boucher, ou encore le scorbut, la variole pourrait faire penser à l’odeur de pourriture.

De plus il n’y a pas que le patient qui émet des odeurs, il y a l’infirmière également par la sueur, le parfum qi n’est pas conseiller car pour certaines pathologies l’odorat est altérée (schizophrénie, l’épilepsie). Certains établissements découragent l’utilisation de parfum.

Les odeurs, les personnels de santé font plus que les sentir, ils les ressentent. Souvent en début de carrière, elles sont ressenties comme des odeurs désagréables et provoque des haut-le-cœur, nausées, maux de têtes. Les odeurs répugnent d’avantage lorsqu’elles proviennent du corps. L’odorat n’est pas un phénomène physiologique ou chimique, il est inscrit également dans un cadre social, culturel, historique. Il fait partit de l’histoire de l’individu puis de la société et son rapport à l’hygiène. Le meilleur moyen de vaincre une mauvaise odeur est d’en trouver la cause et de la combattre (infection, manque d’hygiène, fréquence d’une plaie trop faible, tissu nécrosé…).

Enfin les odeurs ne sont pas faciles à distinguer surtout celles qui sont mélangé car elles forment une nouvelle odeur. Ce qui ‘est navrant c’est que la sémiologie olfactive n’est plus utilisé comme au 19éme siècle pour le diagnostic.

AVIS

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