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Le marché du luxe

Note de Recherches : Le marché du luxe. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2012  •  1 690 Mots (7 Pages)  •  966 Vues

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La fonction communication est primordiale lorsqu’il s’agit de produit de luxe. Le marché du luxe connaît un développement inédit dans les différents segments économiques. Le secteur de l’habitat n’est pas en reste. En effet, l’immobilier du luxe a une place importante dans la dynamique économique mondiale. «Prestigieuses» tel est le qualificatif adéquat pour décrire les résidences de luxe. Appartements, villas ou maisons traditionnelles… Ces espaces marient en leur seuil le confort et la luxuriance. Demeure principale ou secondaire, l’honneur est à l’exubérance.

L’immobilier du luxe se veut un segment autonome. Sa perception diffère d’un client à l’autre. Accompagnant la tendance universelle, plusieurs pays ont décidé d’accueillir à bras ouvert ce concept. S’il existe une contrée qui intéresse actuellement la clientèle étrangère en quête du luxe est bel et bien le Maroc. En effet, les villes marocaines séduisent de plus en plus par leur charme et se veulent la destination principale des fervents de l’opulence. Sûres de leurs potentiels, Marrakech, Fès, Meknès commencent à voler la vedette à Miami, Côtes d’Azur ou Monaco. Marocains et étrangers ont adopté le luxe comme devise. Matériaux prestigieux et conception majestueuse font des foyers marocains un Eldorado. Le luxe marocain est l’expression d’un art de vivre ancestral qui embrasse l’innovation en permanence. Certes, le luxe dans le secteur immobilier national regorge d’une multitude d’avantages. Il allie à la fois la perfection, la créativité et la tradition. Ce mélange donne un tableau architectural exclusif doté d’une finition raffinée. Par ailleurs, le marché du luxe a imposé une nouvelle géographie au Maroc. Complexes balnéaires, demeures de charme ou domaines viticoles toutes les combinaisons recherchées sont disponibles sur le territoire national.

Porté essentiellement par une forte demande des clients marocains, l'immobilier de luxe semble finalement être sorti d'une période de turbulences, sans trop de dégâts.En effet, les promoteurs de la place s'accordent à dire que ce segment, malgré le retournement du marché en 2009, continue à afficher une bonne mine, comme en témoignent les taux de commercialisation des projets en cours, qui pour une grande partie, dépassent les 70%.

Cette résilience trouve principalement ses raisons dans le comportement du marché local. Alors que les clients étrangers ont marqué le pas, préférant temporiser et reporter leurs projets d'investissements dans l'immobilier à l’après-crise en Europe, les nationaux, quant à eux, ont affiché un appétit sans précédent pour ce segment. Une offre plus adaptée et une conjoncture économique, favorisant l’émergence d'une nouvelle classe moyenne "plus", expliquent en effet ce dynamisme. De quoi encourager les promoteurs à accélérer le rythme de réalisation de leurs projets afin de profiter de cet élan. Parallèlement, la conjoncture des trois dernières années aura eu le mérite de restructurer le secteur, impliquant un nouveau pacte de qualité des biens livrés, entre les opérateurs et les acquéreurs. Retrouvez notre lecture du marché de l'immobilier de luxe et notre analyse des grandes tendances du secteur dans le numéro spécial "Immobilier de luxe" des Echos quotidien, dans l'édition datée du 27 mars.

Le problème numéro 1 pour la grande majorité des promoteurs qui font du logement résidentiel est la rareté de la ressource foncière dans et aux abords des villes. Le deuxième souci, en lien direct avec le premier, relève de la législation sur le foncier qui commence à dater et qui n’est plus en phase avec la réalité du marché. Je pense d’ailleurs qu’un projet de loi est en cours d’élaboration pour faire évoluer les textes actuels. Nous attendons bien sûr avec impatience une révision de la loi sur la VEFA pour pouvoir réellement faire bénéficier les acquéreurs de financements adéquats», note l’opérateur. Malgré cela, il ambitionne de profiter d’autres vecteurs de développement, à savoir lancer prochainement un projet de villas pour la classe moyenne marocaine et travailler sur un concept novateur de résidences pour les retraités étrangers.

Le printemps arabe a fragilisé la reprise amorçée

Pour un autre acteur de référence en matière d’immobilier de prestige, à savoir Palmeraie Développement, «il est clair que l’immobilier de luxe, comme la majorité des secteurs, a souffert des conséquences de la crise internationale et de ses effets au niveau national. Le printemps arabe a également contribué à fragiliser la reprise amorcée, notamment en ce qui concerne la clientèle étrangère. Cependant, il n’y a pas lieu de s’alarmer d’autant que l’immobilier de luxe se décline entre résidences principales et secondaires. En ce qui nous concerne, nous sommes présents dans les deux segments avec une offre diversifiée en matière d’implantation géographique et des projets luxueux mais néanmoins accessibles. Et puis, outre le bénéfice d’être dans ce métier depuis 25 ans, dont nous maîtrisons désormais les cycles, nous avons, grâce justement à la diversité de notre offre, une majorité de clientèle nationale, ce qui limite quelque peu les incidences de la crise internationale». Voilà des propos mesurés qui tranchent avec l’optimisme (béat?) dont peuvent faire preuve d’autres promoteurs.

Dans le même esprit, Palmeraie Développement reconnaît que des villes pâtissent de la crise plus que d’autres. «Nous ressentons le ralentissement plus sur l’offre résidence secondaire mais nous avons toujours veillé à, non seulement, trouver

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