Le corpus

   Le corpus est composé de trois extraits de romans mettant en scène des enfants. Deux de ces extraits appartiennent au XIXème siècle. Le premier extrait, tiré de Les Misérables paru en 1862 relate la mort du petit Gavroche lors d’une manifestation républicaine. Le second texte est un extrait de Les aventures d’Oliver Twist publié en 1837. Il raconte l’altercation entre Oliver Twist un orphelin apprenti dans une entreprise de pompes funèbres et Noé un autre employé. Le dernier document un est un extrait de Allah n’est pas obligé écrit en 2000, il présente l’histoire d’un enfant Libérien, Siponni. Ainsi il s’agira de voir a quoi tient l’héroïsme des enfants.

   Tout d’abord, ces textes montrent que les enfants sont dans une situation compliquée. En effet dans le texte A et B on apprend qu’ils sont tout deux orphelins : « Le petit Gavroche, un gamin des rues », « Oliver Twist, jeune orphelin ». Quant au texte C, on peut y voir un enfant qui a quitté ses parents et qui était donc comme orphelin « comme un petit sans père ni mère ».  De plus chacun des ces enfants doit faire face à une situation périllieuse, avec Gavroche qui se retrouve en plein cœur d’une fusillade « Gavroche, fussilé », Oliver Twist qui prit de colère contre un apprenti qui l’offensa en parlant incorrectement de sa mère et qui l’empoigna « Rouge de colère, Oliver […] saisit Noé par la gorge » et enfin avec Siponni qui décida de ne pas rentrer chez lui et qui partit demander du travail a un homme sortant d’un hôtel «  Il se présenta au Libanais […] cherchait une place de petit boy ». Ces trois textes évoquent donc trois jeunes garçons se trouvant dans des situations bien différentes mais qui sont toutes les trois pour le moins peu confortable.

   Ensuite, les auteurs montrent comment les enfants réagissent face à ces situations et ainsi montrent leur caractère. Le premier texte désigne Gavroche comme un enfant sans crainte, qui s’amusent de n’importe quelle situation sans s’inquiéter réellement du danger «Fichtre ! fit Gavroche. Voilà qu’on me tue mes morts ; Il avait l’air de s’amuser beaucoup ». Au contraire le second texte décrit plus Oliver comme un jeune timide, doux et n’ayant pas vraiment confiance en lui mais qui change du tout au tout quand on le pousse à bout « son courage c’était réveillé en lui ; son attitude était fière » . Quant à Siponni dans le dernier extrait il passe pour un enfant insouciant, rebêle, ne rentrant pas dans les cases et n’ayant pas la notion du danger qui l’entoure « il a tout laissé tomber ». Ces trois enfants font face à la situation qui se présente à eux avec courage.

   Enfin, les extraits décrivent les actions de ces trois jeunes qui agissent. Gavroche dans le texte A narguent les tirailleurs et ne se préoccupe que du ramassage des cartouches « Gavroche débarrassait de ses cartouche un sergent » « l’œil fixé sur les gardes nationaux qui tiraient, et il chanta » « Gavroche fusillé, taquinait la fusillade » « Il jouait  un effrayant jeu de cache- cache » ainsi Gavroche se moquait éperdument de ce qui se passait autour de lui et seule son âme d’enfant ressortait même lorsque ce fut la fin pour lui « il éleva ses deux bras […] se mit à chanter ». Oliver Twist lui dans le texte B laissa sortir sa rage enfouit depuis sa naissance et l’abattit sur Noé qui venait de manquer de respect à sa mère « saisit Noé à la gorge […] il lui porta un coup si violent » ainsi face à la situation Oliver changea du tout au tout et utilisa toute sa colère contenue contre Noé. Et enfin Siponni, lui qui venait de suivre un homme inconnu qui venait de l’embaucher, dans une ville inconnue ne décida non pas de rester son employer mais de le voler à la place « prit l’attaché-case plein de billet » cette action montre tout le courage et la malice de ce jeune garçon.

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