Le Syndic

Afrique : les processus d'intégration régionale

L’intégration régionale a été sélectionnée comme le thème prioritaire régional de MOST pour l’Afrique.

Les années 1990 furent une décennie de changement fondamental dans l’Afrique sub-saharienne, alors qu’une vague de démocratisation s’empara du continent. Passant presque inaperçu, un processus d’intégration régionale et de coopération s’ensuivit.

Cette régionalisation avait un caractère relativement distinct de celle des premiers efforts d’intégration de la fin des années 1960 et du début des années 1970. L’intégration régionale poursuivait alors deux objectifs : le dépassement ou, au minimum, la mitigation de la barrière artificielle érigée par le colonialisme entre les peuples Africains ; et, la fin de la dépendance néo-coloniale de jeunes États Africains. Dans ce sens la coopération régionale était engagée – au moins théoriquement – à importer la substitution et le panafricanisme.

Contrastant avec ceci, la nouvelle concentration des années 1990 était de s’engager pour l’intégration de l’Afrique au sein de l’économie mondiale. Au travers de l’intégration régionale les économies Africaines étaient censées devenir compétitives au niveau international, séduisantes pour les investisseurs étrangers et capables de participer activement au processus de mondialisation.

Promouvoir la conscientisation de la valeur ajoutée que les sciences sociales apportent à ces processus d’intégration régionale, et

Favoriser le dialogue entre décideurs politiques et scientifiques sociaux.

C’est dans cette perspective que MOST organise une série de séminaires sur les politiques d’intégration régionale dans la région de la CEDEAO, appelé « Les états nation face aux défis de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest ». Ce programme devra permettre aux gouvernements et aux organisations de capitaliser les résultats et les observations critiques de chercheurs, et promouvra également une forte coopération avec les décideurs politiques.

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