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Le Survenant, Maupassant

Dissertation : Le Survenant, Maupassant. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  2 Mai 2019  •  Dissertation  •  417 Mots (2 Pages)  •  506 Vues

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Dans un premier temps, dans le roman, il est question de liberté. Cette liberté, démontre que le Survenant est maître de sa destinée. Le personnage est libre d’aller où la route le conduira, alors nous pouvons affirmer qu’effectivement, le bonheur réside dans le nomadisme du Survenant. De plus, il est un homme libre de ses propres choix, de son lieu de résidence ainsi que de son mode de vie comme il l’affirme ici : « Vous autres, vous savez pas ce que c’est d’aimer à voir du pays, de se lever avec le jour, un beau matin, pour filer fin seul, le pas léger, le cœur allège, tout son avoir sur le dos » (p. 186). C’est pour cette raison, que cela le différencie des habitants de chenal du moine, car pour eux, la stabilité est leur mode de vie en permanence. Par ailleurs, le Survenant n’a aucunement besoin de biens matériels pour être heureux, ne s’attachant à quoi que ce soit et rien ne le retient nulle part  comme le déclare l’extrait suivant: « Soudainement il sentit le besoin de détacher sa chaise du rond familier. Pendant un an il avait pu partager leur vie, mais il n’était pas des leurs; il ne le serait jamais » (p. 186). Pour le Survenant, les biens matériels ne sont aucunement importants, car dès son arrivée chez les Beauchemin, il ne détient que peu de choses pour vivre comme l’explique le passage suivant: « Après avoir jeté son baluchon dans l’encoignure, il enleva sa chemise de laine à carreaux rouge vif et vert […] » (p. 19). Seul son baluchon lui est nécessaire pour être heureux. De plus, le nomadisme permet au Survenant  de pouvoir découvrir à chaque déplacement une nouvelle langue ainsi qu’une façon de vivre différente d’un endroit à l’autre. Lors d’un souper chez les Beauchemin, le Survenant commence à décrire les villes et les pays qu’il a visité comme suit: « Je vous ai-ti parlé d’un couque que j’ai connu dans un chantier du Maine? Il avait le secret des crêpes et des galettes de sarrasin […] Elles fondaient dans la bouche » (p. 45). Le Survenant a le besoin d’exprimer ses souvenirs et l’envie de repartir est de plus en plus grand. Comme le désir de prendre le large à nouveau est omniprésent pour le Survenant tout au long du roman, celui-ci nous démontre clairement que sa liberté est tout pour lui et que son mode d’être nomade est clairement confirmé. (413 mots)

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