Le Projet Urbain
Mémoire : Le Projet Urbain. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar dissertation • 17 Octobre 2012 • 1 272 Mots (6 Pages) • 2 525 Vues
Le projet Urbain
David Mangin – Philippe Panerai
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Fiche détaillée : Architecture et urbanisme - Projet urbain
Auteur Philippe Panerai, David Mangin
Editeur Parentheses Eds
Date de parution juin 1999
Collection Eupalinos
Format 15 cm x 23 cm
ISBN 2863646044
Illustration Illustrations noir et blanc
Nombre de pages 192
Résumé
Le bâti ou plus largement les formes urbaines incluent des tracés, des découpages, des dispositions matérialisées, construites, inscrites sur le soi qui conditionnent les capacités de développement et de renouvellement des activités sur un territoire. Inscrites dans une longue durée, ces formes échappent rapidement aux conditions de leur création ; de produits elles deviennent contraintes voire causes. Si dans le passé il semble que l'élaboration de formes susceptibles d'accueillir, voire de favoriser le développement de la vie urbaine ait été de soi, tellement était partagée par les techniciens et les habitants une idée de la ville, la question aujourd'hui ne peut plus être résolue d'une manière quasi naturelle. Trop de ruptures sont intervenues dans les théories et les pratiques de l'urbanisme et la réflexion doit être reprise à la base. L'enjeu est clair : sommes-nous encore capables de contribuer modestement au développement des villes, c'est-à-dire non seulement d'étendre les territoires urbanisés et d'accroître le nombre de bâtiments mais de continuer à proposer aux habitants un cadre susceptible de s'adapter aux changements de modes de vie et aux modifications économiques ? Cet ouvrage qui s'apparente à un manuel où se mêlent constats et analyses de la réalité et propositions renoue consciemment avec les traités d'urbanisme du début du siècle. Il traite successivement des découpages, parcellaires et de leur ordonnancement en fonction des types bâtis, situe l'espace de la voie dans ses relations avec les terrains desservis et aborde à plus grande échelle la constitution du tissu et l'étude des grands tracés avant de mener une réflexion sur les activités et leur localisation.
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Chapitre I : La forme urbaine comme enjeu
A partir des années 50, le développement, l’augmentation et l’évolution des théories sur la ville et l’architecture ainsi que la proclamation de l’autonomie de la voirie par rapport au bâti on fait que la ville s’étend sans que soit créés de nouveaux espaces publics ou que l’organisation d’ensemble soit repensée. Elle continue d’être pensée par catégories fonction et programme séparés, ce qui engendre une opposition entre l’individuel et le collectif. Le premier étant présenté comme la seule alternative (sans que soit pris en compte les couts d’infrastructures, de gestions..) : de nouvelles résidences s’organisent loin des services et des équipements publics, parfois dans des enclos à l’entrée contrôlée. Tandis que les ensembles HLM (exemple donné dans le livre) connaissent une banalisation de leurs espaces libres, cette absence d’espace appropriable aggrave les difficultés que rencontrent ce type d’habitation (difficulté d’entretien, de gestion…). La situation est paradoxale, une dilution excessive de l’espace entraine une gestion couteuse tandis que le logement lui-même ne connait pas de prolongement extérieur appropriable.
Construire la ville :
La forme urbaine constitue aujourd’hui un enjeu qui dépasse le domaine strict des techniciens pour intéresser les aspects économiques, culturels et sociaux. On a dit pendant longtemps que c’est la mauvaise qualité du bâtiment, leurs inadaptations au cadre de vie actuel ainsi que les matériaux et formes utilisés ont été la cause première de l’insatisfaction des habitants. On ne peut que conclure que les tentatives pour varier volumes/styles/couleurs ne font que masquer les vrais problèmes : elle ne touchent qu’à la question physique du cadre bâti sans pour autant remettre en cause leurs relations.
D’où la proposition
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