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Le Patrimoine un besoin social contemporain

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Par   •  31 Janvier 2021  •  Fiche de lecture  •  1 468 Mots (6 Pages)  •  1 005 Vues

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GIROD Cyprien                                                                                  Tle 3                                                                                          

Guy Di Méo

Le Patrimoine un besoin social contemporain

Auteur : DI MEO Guy

Titre : Le patrimoine un besoin social contemporain

Publication : le 22 Mai 2008

Nombre de pages : 8

Présentation de l’auteur

Guy Di Méo est un géographe français né en 1945, spécialiste de la géographie sociale et culturelle. Il est professeur à l'Université Michel de Montaigne (Bordeaux III), et jusqu’en 2011, directeur de l'Unité mixte de recherche « Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés »

Il a notamment écrit L'espace social : Lecture géographique des sociétés paru en 2005 ou encore Introduction à la géographie sociale paru en 2014.

Introduction (page 1 et 2)

        Dans son introduction, Guy Di Méo décrit le patrimoine comme « un bien concret dont on hérite personnellement » (page 1, ligne 16) mais également comme « un système symbolique générateur d’identité collective » (page 1, ligne 18 et 19). En effet dès le XIIème siècle le mot « patrimoine » apparait. Etymologiquement, ce mot renvoie à l’héritage paternel. À l’origine, le patrimoine est donc un bien privé qui se transmet d’une génération à l’autre au sein d’une famille. Aujourd’hui le patrimoine constitue également selon l’auteur un ferment d’identité. C’est effectivement dès le Moyen Age puis au XVIIIème siècle que les biens patrimoniaux acquièrent peu à peu un statut public (« trésor public » par exemple). De même, l’auteur met en lumière l’élargissement de la nature du patrimoine qui inclue désormais des croyances, des savoir-faire… La notion de patrimoine prend alors la forme d’une représentation affective, symbolique « enracinée dans l’intemporel et le durable » (page 2, ligne 7). Cependant la notion de patrimoine reste une construction des occidentaux délicat à diffuser vers les pays non-occidentaux selon l’auteur. Guy Di Meo met ainsi en exergue dans cette introduction le caractère hors du commun de la patrimonialisation qui fait l’objet aujourd’hui d’un engouement dans les sociétés contemporaines.

Partie 1 : Formes originales de la production patrimoniale contemporaine (page 3 à 5)

Dans cette première partie, l’auteur explique le développement du « tout patrimoine » à travers 5 « glissement sémantiques » du terme.

  • Le premier désigne le passage du patrimoine de la sphère privé : c’est-à-dire l’ensemble des biens appartenant au « pater familias », à la sphère publique, collective à toute les échelles. Ce changement c’est opéré selon l’auteur durant le Moyen Age puis à la Renaissance et au XVIIIème siècle avec la Révolution française. Ce changement traduit alors l’émergence d’une conscience patrimoniale commune.
  • Le deuxième « glissement » touche la nature même du patrimoine. En effet Guy Di Méo décrit l’évolution du patrimoine vers des choses plus ordinaires. L’auteur prend l’exemple du mobilier et articles ménagers des années 5O. Ce changement soulève un paradoxe. L’auteur analyse effectivement un retour au sens étymologique car le principe identitaire « affecte des choses de plus en plus courantes » (page 3, ligne 40 et 41).
  • Guy Di Meo met ensuite en lumière ce qu’il qualifie de « dématérialisation du patrimoine » (page 4, ligne 17 et 18) qui constitue ainsi le troisième changement. Cela signifie que le patrimoine matériel recule peu à peu face à un patrimoine plus abstrait bien plus porteur d’identité (traditions, chansons, recettes culinaires…). Cette évolution serait liée selon l’auteur à notre époque moderne.
  • Le quatrième « glissement » désigne la mise en patrimoine de lieux et espaces plus ou moins vastes comme des quartiers, des villes…L’auteur parle alors d’une « patrimonialisation du territoire » (page 4, ligne 33)
  • Enfin, la mise en patrimoine d’espace naturel comme des parcs nationaux représente le dernier changement. Ce processus de n’est pas nouveau et a débuté aux Etats Unis à partir du XIXème siècle. Il s’agit de sanctuariser les espaces naturels les plus remarquables. L’auteur établit alors un lien avec le développement durable et la protection de l’environnement.

Concernant les deux dernier glissement, l’auteur met en exergue le rôle important que jouent les territoires et donc la géographie dans le processus de patrimonialisation notamment en ce qui concerne l’organisation structurelle des lieux. Ainsi à travers ces cinq glissements sémantiques l’auteur a voulu analyser dans cette première partie les différentes évolutions du patrimoine qui prend désormais une place de plus en plus importante dans notre société actuelle. L’auteur présente alors dans une seconde partie les causes de ce « tout patrimoine ».

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