La invictus

INVICTUS

ANALYSE DE SEQUENCE

https://www.youtube.com/watch?v=_VmiKTsQg0w

Le film :

En 1995, l'Afrique du Sud organise la Coupe du monde de rugby à XV. Nelson Mandela commence son premier mandat en tant que président du pays. Contre l'opinion de ses partisans, il sent dans l'événement sportif la possibilité de créer un sentiment d'union nationale derrière l'équipe des Springboks, symbole durant plusieurs décennies des blancs d'Afrique du Sud, de leur domination et de l'apartheid (1948-1991).

Un sport peut-il influencer l'état d'esprit des hommes ? C'est le pari, politique et humain, de Nelson Mandela après 27 ans d'emprisonnement. Il s'agit de faire vivre la nation arc-en-ciel. Le ce film dépeint, la lutte nécessaire pour le pardon. Un président et un capitaine d'équipe, chacun issu de communautés se haïssant, deux leaders pour une cause : l'union. La médiocre équipe des Springboks aidera-t-elle à la réconciliation de l'Afrique du Sud ?

En Afrique du Sud, les blancs jouent au rugby (avec des moyens), les noirs au foot (sur des terrains vagues). Mandela sait que toute la planète va regarder son pays, il veut que les noirs aillent au stade soutenir les blancs.

Il y a un joueur noir dans l’équipe : Chester Williams

LA SCENE :

Elle se situe à la fin du film : l’équipe des springboks est en finale contre les All Blacks (Nouvelle Zélande).. Les all blacks semblaient imbattables (invicus = invincibles) jusque là, ayant laminé toutes les autres équipes. Il y a égalité à la fin du temps réglementaire. Au bout des prolongations, les springboks, héroïques, gagnent la partie. Mandela a réussit son pari.

MUSIQUE :

_ Pour que la musique puisse soutenir l’émotion :

elle démarre avec le shoot du buteur. Tempo ralenti qui s’adapte aux images= on retient notre souffle, tout s’arrête à ce moment là en Afrique du Sud.

La famille des cuivres est prédominante : caractère triomphal, héroïque. Les joueurs sont filmés en contre plongée, sentiment de puissance, esthétique « Dieux Grecs ». La balle s’élève, la tête des joueurs aussi, le volume est crescendo. 0’45 à 1’12

_ Pour que la musique favorise la compréhension du scénario :

1ere partie de la scène : chant africain. Celui-ci démarre sur l’image symbole des deux femmes noires et blanches, cotes à cotes (il s’agit de la mère du capitaine et de sa gouvernante noire, qui a eu le droit d’aller au stade pour la 1ere fois).

Ce chant, qui semble être un chant traditionnel, est a capella, on pense que c’est la foule présente dans le stade qui le chante, mais il s’agit d’un chant venu d’ailleurs, hors champ, comme s’il concernait tout le peuple sud africain (derrière sa télé etc.).

Le chant est peu audible car il est mêlé aux bruits de la foule dans le stade. Il semble suggéré, porteur d’espoir mais non affirmé encore.

Les images

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