LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La fraternité, choix, devoir ou obligation

Commentaire de texte : La fraternité, choix, devoir ou obligation. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2014  •  Commentaire de texte  •  845 Mots (4 Pages)  •  3 010 Vues

Page 1 sur 4

La fraternité, choix, devoir ou obligation

Je vais vous présenter ce soir une planche parmi celles proposées par le Vénérable Maître, à savoir « La fraternité : choix, devoir ou obligation »

Si je suis aussi sensible à la fraternité, c’est probablement parce que je n’ai eu qu’une sœur et donc que j’ai eu peu de contacts fraternels naturels. J’ai donc voulu approfondir cette notion.

Ma première pensée était que la fraternité est pour moi quelque chose de naturellement profond et qui ne devrait être ni un choix, ni un devoir ou une obligation ! En fait, la réflexion m’a permis d’évoluer comme on le verra ci-dessous.

Il vient du latin « Fraternitas » et exprime des relations entre frères ou peuples. Plus précisément, on peut trouver six significations à l’expression « être des frères » :

Être reliés par des liens de sang, soit biologiquement (frères et sœurs) , être de la même génération, être du même milieu social, être de la même famille être du même sexe, enfin être reliés par une appartenance a une même communauté religieuse ou initiatique, comme la Franc-maçonnerie.

C’est en 1848 que le mot fraternité, sur proposition de Lamartine, a été officiellement intégré dans la devise républicaine « liberté, égalité, fraternité » ; l’idée étant de rendre compatibles liberté et égalité.

Marcel David disait « la fraternité est le principe et la vertu sans laquelle la liberté devient chimère et l’égalité mensonge ». La fraternité citoyenne est imposée par la constitution alors que la fraternité initiatique est choisie quand on entre en maçonnerie.

La Franc-maçonnerie n’a pas le monopole de la fraternité comme objectif, même si c’est un ordre initiatique fondé sur celle-ci.

La définition de la fraternité fait apparaître deux sens possibles :

- sous l’angle personnel et interpersonnel, le sentiment et le devoir de fraternité ;

- sous l’angle collectif et institutionnel, les structures visant à mettre en valeur les projets d’ordre religieux, professionnel ou social.

Nous nous concentrerons sur le premier sens, soit le sentiment, le devoir, la quête, la réalisation de la fraternité.

Cherchons d’abord a distinguer la notion de fraternité de notions voisines qui lui sont parfois associées voire substituées, tel celle de charité, bienveillance, justice, affection, amour, indulgence, fidélité, communion, écoute, humilité, respect des autres On en trouve toutefois certaines dont les liens avec celle ci sont plus étroits tels :

- l’humanité qui constitue un cadre général

- la philanthropie est perçue comme essentiellement élitiste et paternaliste contrairement à la fraternité qui vise plutôt l’égalité civile et l’aspiration à la dignité que la solidarité

- la solidarité qui est une notion d’ordre juridique, social et politique et pas humaine ni émotionnelle ; la fraternité est souvent réduite à cette seule dimension, même si elle en est le bras séculier.

- l’amitié qui résulte d’un libre choix est élective,

...

Télécharger au format  txt (5.6 Kb)   pdf (81.8 Kb)   docx (10.3 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com