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La force selon Rousseau

Fiche de lecture : La force selon Rousseau. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mai 2014  •  Fiche de lecture  •  1 059 Mots (5 Pages)  •  1 357 Vues

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Grand penseur, dramaturge et poète français du 18ème siècle, Rousseau de son nom Jean Jacques publia en 1762 « Le contrat social » . Cet essai s’attaque à la philosphie politique où Rousseau montre que toute l’égalité politique ou légitimité se fonde sur la société et la volonté générale.

Dans cet extrait intitulé « Du droit du plus fort » du contrat social, Livre 1, chapitre 3, le thème evoqué concerne le droit et la justice. Contrairement à l’écrivain des Pensées, Pascal, qui justifiait l’usage de la force que si elle a une cause juste, Rousseau lui prend une position différente sur l’obéissance à la force, comme une obligation ou une contrainte. Rousseau défend que la thèse du droit du plus fort n’existe pas surtout sur le fait que la force n’est pas un droit.

Mais alors, la force fait elle le droit ? Peut il y avoir de ‘droit du plus fort’ ?

Le plus fort a t il tout les droits ? Est ce à ce dernier de dicter les règles ?

Rousseau, dans cet extrait, évoque les termes du droit, de la justice, de l’autorité et du pouvoir. « Du droit du plus fort », titre de ce chapitre, montre tout d’abord un affrontement entre droit et force. La societé serait fondée sur le droit du plus fort. On peut remarquer que Rousseau met au serieux une expression qui est habituellement pris de façon ironique. Dans cette expression, le mot ‘droit ‘ est pris ironiquement, car cette idée est un peu contradictoire. La force et le droit sont opposés, de la même manière que la nécéssité et le devoir, ou la nécessite et la volonté. On obéit au droit par choix, même si on peut se soumettre à la force par necessité, parce qu’il est impossible de faire autrement. Le fait que je sois le plus fort ne prouve pas que j’ai raison.

De la force, on ne peut y voir aucune moralité. La force n’est en faite qu’un simple fait. Mettre quelqu’un devant le fait accompli ne crée pas un droit, la force ne crée aucun droit. L’idée de croire d’un droit du plus fort est une absurdité. Le prétendu droit du plus fort n’a rien d’un droit. Ce mot de droit n’ajoute rien à la force, ce n’est rien de plus que la force. On pourrait peut être parler plus de loi du plus fort, à condition que par ce mot de loi, entendre cette loi naturelle lui implique que le plus fort triomphe nécessairement, mais alors il serait question de nécessité et non de droit.

Dans ses premières lignes, Rousseau exprime en premier temps que « le plus fort » assimilé au « maitre » ne sera pas assez fort lorsqu’il considèrera sa force comme droit et l’obéissance comme devoir. Il explique ensuite que la force et le droit appartiennent à deux domaines différents. La force est définie par Rousseau comme « une puissance physique » et le droit toucherait alors une puissance morale. L’utilisation de la force n’a aucune moralité. Il exprime que céder à la force apparaît comme une nécessité physique, et est même définit comme un acte de prudence.

Par la suite, Rousseau établit une hypothèse sur la réalité de ce droit.

Supposons alors l’idée d’un droit du plus fort. Considérons la comme si elle n’était pas absurde. Admettons que la force crée un droit, qu’est donne un droit.

Aussi bien, elle le détruira.. « le

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