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La croissance et le développement économique et leurs indicateurs

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Par   •  4 Décembre 2014  •  3 989 Mots (16 Pages)  •  750 Vues

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La croissance et le développement économique et leurs indicateurs

L'augmentation durable de la richesse produite, ou l'accroissement de la production globale sur un territoire ou dans une économie nationale. Cette augmentation (qui peut être irrégulière et subir des fluctuations) est un phénomène quantitatif qui peut être mesurée en volume ou en valeur par l'évolution d'agrégats tel que le PIB. Cette croissance quantitative se traduit notamment pour les ménages par l'augmentation du niveau de vie.

Le développement est mouvement continu sur le long terme, de nature qualitative et quantitative, qui modifie durablement les structures économiques, sociales et démographiques de la société. Cependant le développement s'appuie sur la croissance, et la prolonge en modifiant sa nature et ses effets. Le niveau de développement et de bien-être des différentes nations s'apprécie par des indicateurs spécifiques (IDH et IPH).

1. La croissance économique et ses indicateurs

1.1. La nature et le rythme de la croissance

Sachant, enfin, qu'une hausse du PIB correspond à une hausse de la croissance :

La croissance est un phénomène quantitatif. C'est « l'augmentation soutenue pendant une période longue d'un indicateur de production en volume » (F. Perroux). Elle représente l'augmentation de la richesse, exprimée sous forme monétaire. La croissance est mesurée par l'augmentation du PIB. Cette variation peut être exprimée en volume (en euro courants) ou en valeur (en euro constant en prenant en compte le taux d'inflation). Le PIB de la France s'élève à 2000 Md€ en 2011.

La croissance est un phénomène réversible. En France une phase de croissance forte (+5%/ an en moyenne de 1958 à 1972) a été suivie par une période de croissance faible (2%/an en moyenne de 1978 à 2005). Ce mouvement peut comprendre des phases de récession (-1,3% en 1993, + 0,4% en 2008, -2,3% en 2009, +1,4% en 2010 et +1,7% en 2011).

L'évolution du PIB mesure le rythme de la croissance. Le PIB aux prix du marché est un agrégat représentant le résultat final de l'activité de production des unités productives résidentes.

1.1.1. La création de richesse est mesurée par la Valeur Ajoutée.

VA = Valeur de la production - Valeur des consommations intermédiaires.

Soit VA = Revenu du capital + Revenu du travail + (Impôts – Subventions).

Pour réaliser leurs productions, les entreprises consomment des biens et des services achetés à d'autres entreprises. Grâce aux facteurs de production que sont le travail et le capital, une entreprise ajoute de la valeur à ces achats pour aboutir à une production qu'elle met en vente. La Valeur Ajoutée mesure ainsi l'activité économique réelle de l'entreprise ou encore la valeur créée par l'entreprise (différence entre la valeur de la production et la valeur des consommations intermédiaires qu'a exigées cette production).

Deux approches coexistent toutefois dans le calcul de la Valeur Ajoutée (VA) selon que l'on intègre (méthode dite au prix du marché) ou non (méthode dite au coût des facteurs) les prélèvements indirects nets des administrations publiques (impôts – subventions publiques).

Dans la première optique :

VA = coût du travail + Excédent Brut d'Exploitation (EBE)

Avec :

coût du travail = salaires bruts + cotisations sociales employeurs + participations + (impôts sur les salaires – subventions sur les rémunérations);

EBE = EBE hors charges financières + charges financières nettes + (impôts – subventions).

C'est donc par l'intermédiaire de la VA créée que l'entreprise distribue des revenus aux différents agents économiques (le personnel, les organismes publics, les prêteurs, les actionnaires, l'entreprise elle-même). La VA correspond à l'ensemble des rémunérations des facteurs de production: salaires, intérêts, cotisations sociales, impôts et taxes, amortissements, bénéfices (définition retenue par les ordonnances sur la participation de 1967).

On décompose généralement la VA totale d'une économie en 3 éléments :

1. la part des salariés ;

2. la part des profits (qui correspond aux revenus des apporteurs de capitaux : actionnaires et banquiers prêteurs) ;

3. la part de l'État (l'impôt).

Il devient alors possible d'observer sur une longue période l'évolution du partage des richesses produites chaque année.

Comme la production nationale représente la somme des VA, on peut de façon semblable analyser la répartition de cette VA globale d'une économie qu'est le PIB.

1.1.2. Le PIB est égal à la somme des valeurs ajoutées brutes des différents secteurs institutionnels augmentée des impôts moins les subventions sur les produits.

1.1.3. Le PIB total est composé du PIB marchand et du PIB non marchand.

Le PIB non marchand représente l'estimation de la valeur des services proposés à un prix inférieur (de 50% par convention) à leur coût de production. C'est principalement la valeur produite par les administrations publiques, valeur estimée au coût des facteurs de production utilisés.

PIB total = PIB Marchand + PIB non marchand

PIB Marchand = S VA + droits à l'importation + TVA - subventions aux importations

PIB non marchand = S des coûts des facteurs des administrations.

Le montant du PIB est un indicateur de la capacité productive de la nation, et le taux de croissance du PIB, pour une période donnée, mesure l'augmentation de cette richesse. La différence de taux de croissance entre les économies montre une évolution de la compétitivité relative des États.

http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF08112&page=graph

1.2. Les effets de la croissance sur le niveau de vie

Par la

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