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La bourse de Lille

Mémoire : La bourse de Lille. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2015  •  9 242 Mots (37 Pages)  •  719 Vues

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Table de matières

1 Le marché de Lille reste encore frileux 4

1.1 Article 4

1.2 Glossaire 6

1.3 Résumé 7

2 Les ventes en ligne progressent dix fois plus vite que le reste du commerce 8

2.1 Article 8

2.2 Glossaire 10

2.3 Résumé 11

3 Air France : une fin de grève sans accord 12

3.1 Article 12

3.2 Glossaire 15

3.3 Résumé 16

4 Oeufs liquides, viande synthétique... : que mangerons-nous demain ? 17

4.1 Article 17

4.2 Glossaire 19

4.3 Résumé 20

5 Le réseau TGV, trop coûteux et peu cohérent 21

5.1 Article 21

5.2 Glossaire 23

5.3 Résumé 24

6 La SNCM vogue vers le redressement judiciaire 25

6.1 Article 25

6.2 Glossaire 27

6.3 Résumé 28

7 Danone tente de se relancer sur le marché chinois du lait pour bébé 29

7.1 Article 29

7.2 Glossaire 31

7.3 Résumé 32

8 Economie numérique : le mirage de la création d’emplois 33

8.1 Article 33

8.2 Glossaire 35

8.3 Résumé 36

9 Le mentorat contre le plafond de verre 37

9.1 Article 37

9.2 Glossaire 39

9.3 Résumé 40

10 Espace : la France se mobilise face à Google 41

10.1 Article 41

10.2 Glossaire 43

10.3 Résumé 44

11 Sources 45

1 Le marché de Lille reste encore frileux

1.1 Article

Le Nouvel Observateur – Publié le 08-09-2014 à 14h49

Alors que l’attractivité de la capitale des Flandres ne se dément pas, l’activité reste en retrait : les investisseurs s’essoufflent et les vendeurs commencent à accepter de négocier.

Les prix dans Lille intra-muros ne sont pas encore annoncés à la baisse, mais, depuis le printemps, ils se discutent de plus en plus sérieusement. Après avoir fait le Yo-Yo depuis 2008 – à la légère baisse de 2012 a succédé une hausse de 0,9 % en 2013 –, ils reviennent progressivement à leur niveau d’avant la crise.

Mais alors que la préfecture du Nord reste un pôle universitaire et économique très attractif, drainant étudiants et cadres du tertiaire à Euralille et Euratechnologies, le marché reste globalement morose par manque de confiance en l’avenir.

"Les investisseurs, apeurés par les effets d’annonce des lois Duflot et Alur, par une fiscalité très lourde et par la stigmatisation et la défiance vis-à-vis du propriétaire bailleur, se recentrent sur les valeurs sûres", affirme Emmanuel Di Girolamo, président de la chambre de la Fédération nationale de l’Immobilier (Fnaim) du Nord.

Exil des plus fortunés en Belgique

Plus exigeants, les acheteurs privilégient l’emplacement et l’accessibilité. Les studios et les T2 de Vauban et de Lille-Centre se maintiennent donc, entre 90.000 et 160.000 euros. "Les biens de moyenne gamme, entre 180.000 et 340.000 euros, souffrent plus. Prudents, les gens vendent avant de racheter. Ils se font raisonnables dès la mise en vente, avec, depuis quelques semaines, des prix en baisse de 5 à 10 %, que les acquéreurs ne discutent pas trop", indique Patrick Vacossin, vice-président du conseil régional des notaires du Nord-Pas-de-Calais.

Sur le haut de gamme, le marché devient très difficile, voire inexistant.

Lille est trop proche de la Belgique. Les plus fortunés s’y sont exilés fiscalement. De l’autre côté de la frontière, les affaires sont florissantes et les locaux se plaignent des hausses de prix. Ici, ceux qui partent peinent à revendre leurs biens", explique Gérard de Rycker, de l’agence De Rycker Transactions.

Dans l’immobilier de prestige du Vieux-Lille, de Lambersart, de La Madeleine ou en deuxième couronne, dans l’arc "BMW" (Bondues, Marcq-en-Barœul, Wasquehal), les délais de vente s’étirent parfois sur plus d’un an, alors que la moyenne pour la vente des biens au juste prix de belle qualité reste de trois mois.

Le poids de l'image des quartiers en rénovation urbaine

Avec des prix moyens dans l’ancien oscillant entre 2.900 et 3.200 €/m², les primo-accédants restent exclus du marché. Bien que les taux restent bas, les banques demandent des apports importants et scrutent les dossiers de plus en plus.

"La fin du PTZ+ pour l’achat d’un bien dans l’ancien a fait chuter les statistiques. Il existe encore un faisceau très intéressant d’aides à la rénovation, mais encore faut-il être déjà propriétaire", déplore Francis Chassard, directeur de l’Agence départementale pour l’information sur le logement (Adil) du Nord.

Il y a pourtant de bonnes affaires, notamment pour les bricoleurs, dans les quartiers visés par la rénovation urbaine, Lille-Sud, Moulins, Wazemmes ou Fives. Par rapport au Vieux-Lille, les prix peuvent y être divisés par deux. Mais malgré une politique de réhabilitation et de construction très volontariste, ces secteurs souffrent encore d’une mauvaise image.

Les ménages aux moyens modestes préfèrent rester captifs de la location ou s’éloigner en proche périphérie, à Loos ou à Ronchin. Outre des prix attractifs, ces secteurs offrent des logements familiaux, dont Lille manque cruellement.

Chute de 20 % des réservations dans le neuf

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