La base de données

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BASES DE DONNEES

PAR

M.BELAISSAOUI

INTRODUCTION GENERALE

1. Historique des Bases de Données

A partir du moment ou les utilisateurs ont disposé des ordinateurs

on s’est immédiatement posé la question de savoir comment les

données pouvaient être archivées et extraites des organes

périphériques de l’ordinateur.

Au départ il y a le bit (Binary Digit) qui est l’élément de codage le

plus atomique. Les données enregistrées sur des supports

informatiques ou en mémoire centrale sont communiquées par

l’utilisateur, qui dispose le plus souvent d’un terminal (Ecran-

Clavier). L’élément de codage à son niveau est le caractère qui est

l’élément atomique pour la saisie ou l’affichage des données. Ces

caractères sont utilisés pour constituer des données élémentaires

indivisibles du point de vue du raisonnement (nom, adresse, salaire,

fonction,...). C’est le champs (on dit aussi rubrique ou zone).

Ces différents champs de types différents sont liés par le fait

qu’on les associe à une même entité (employé, établissement,

département, service,...). Cet ensemble de champs ainsi constitué

forme un enregistrement. Ces enregistrements sont regroupés en

des ensembles liés par des propriétés communes (employés d’une

même entreprise, enseignants d’un établissement,...) pour former

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un fichier. Ces fichiers, bien qu’ils soient autonomes, sont en

relation avec d’autres fichiers pour former des ensembles plus

complexes constituant une unité logique pour l’utilisateur. Ces

fichiers, en relation, constituent un système de fichiers. Par

exemple, dans un établissement d’enseignement, les fichiers

«Enseignants» (Matricule, Nom, Adresse, Grade, N°cours assurés)

et « Cours »(N°cours, Intitulé,..., Matricule des enseignants

assurant le cours) constituent un système de fichiers.

2. Parallèle SGBD et Compilateur

Les langages de programmation évoluent en s’éloignant de la

machine et en s’approchant des langages et des systèmes naturels.

Pour chaque langage il faut un compilateur associé. Il servira

d’intermédiaire entre l’utilisateur qui se préoccupe des solutions et

l’ordinateur qui ne peut exécuter le programme. Les données

stockées et traitées sur l’ordinateur sont devenues nombreuses et

complexes. Les utilisateurs qui ne sont pas nécessairement des

informaticiens et dans le temps est précieux ne peuvent l’investir

pour apprendre une technique trop compliquée pour exploiter les

données. D’où la nécessité d’un interface entre l’utilisateur et les

données. Cet intermédiaire, à l’instar des compilateur pour les

programmeurs est le Système de Gestion des Bases de Données

(SGBD). Les systèmes de fichiers, lorsqu’ils sont gérés par un

SGBD deviennent des Bases de Données. Les Bases de Données se

caractérisent par le fait que c’est une collection d’informations

organisée en vue d’être interrogée et restituée selon des critères et

des performances fixées à l’avance.

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Le SGBD est un ensemble de programmes dont le rôle est de jouer

l’intermédiaire entre l’utilisateur (non informaticien ou programme

d’application) et les données représentées et structurées de manière

interne (vision physique des données). L’utilisateur utilise un

langage d’interrogation simple lui permettant de décrire

l’information qu’il désire obtenir. Le SGBD après analyse de la

question, effectue le traitement d’élaboration de l’information et la

présente à l’utilisateur sous la forme désirée.

3. Pourquoi la structuration d’une BD

La plupart des logiciels de gestion de fichiers supposent que leur

acquéreur dispose d’une Base de Données déjà structurées, et qu’il

ne lui manque que le programme permettant de l’exploiter. Une

structure mal adaptée entraîne, en effet, l’apparition d’anomalies

dans les données stockées dans la base de données, mettant en

danger son intégrité. Pour comprendre les concepts qui soustendent

les règles de structuration des Bases de Données, le plus

simple est de raisonner sur un exemple.

Supposons que l’on souhaite représenter quelques informations

essentielles

...