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La Tragédie Classique

Thèse : La Tragédie Classique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Octobre 2013  •  Thèse  •  440 Mots (2 Pages)  •  3 226 Vues

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Tragédie classique (17e)

Les personnages sont la plupart du temps des nobles, légendaires (qui appartiennent a l'histoire)ou réels -héros antiques, rois...- qui se lamentent face à leur destin. L'effet recherché par la tragédie est d'inspirer la terreur et la pitié et provoque ainsi une purification des passions (la "catharsis"). Son dénouement est souvent malheureux, en général, c'est la mort. Elle aborde des thèmes comme la passion, la vengeance et l'héroïsme. Les personnages sont souvent face a un dilemme. La tragédie classique prétend remplir une fonction morale, conforme ainsi au principe d’Aristote appelé la catharsis. En montrant les conséquences ultimes et catastrophiques des passions, la tragédie purge l’âme du spectateur de ces mêmes passions et l’incite à ne pas imiter les héros tragiques. Le théâtre rendrait ainsi les hommes meilleurs...

Corneille et Racine dramaturges les plus importants

Œuvres : Berenice, Britannicus, Medee, Phedre, Titus,

Règle de la bienséance :

• La bienséance dite « interne » : elle prescrit que le comportement des personnages doit être conforme à leur âge, à leur condition sociale, aux mœurs et aux coutumes de leur pays. C’est à la fois une question de logique et de vraisemblance. C’est sans doute dans cet esprit que RACINE choisit de ne pas « salir » Phèdre en la rendant directement responsable de la calomnie d’Hippolyte : c’est Oenone qui en est coupable.

La bienséance dite « externe » : elle vise à ne pas choquer la sensibilité ni les principes moraux du spectateur. Elle interdisait donc la représentation sur scène d’actes trop violents (meurtres, suicides...) et des allusions trop marquées à la sexualité, à la nourriture, à la vie du corps en général. Ainsi, les scènes trop violentes font l’objet d’un récit : dans Phèdre, la mort d’Hippolyte sera racontée.

Règle des trois unités :

• L’unité de temps : la durée de l’histoire ne doit pas dépasser 24 heures. On admettait qu’elle s’étende sur une journée. Au-delà, le décalage était trop grand et devenait préjudiciable à la vraisemblance.

• L’unité de lieu : le lieu devait être un lieu unique durant toute la pièce (pas de changements de lieu, donc pas d changements de décors). Les auteurs tragiques situent donc leur histoire dans un lieu qui peut être traversé par n’importe qui (le Roi mais aussi les valets, les confidents...) : il s’agit souvent de manière générale, du palais ou de l’antichambre.

L’unité d’action : elle n’est pas synonyme d’action simple mais implique que tous les fils de l’intrigue soient fortement tissés et que toute action (ou parole) d’un personnage ait une conséquence sur les autres. C’est donc un principe de cohérence : rien n’est gratuit, rien n’est superflu.

Registres : pathétique, tragique, (ironie)

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