La Politique Commerciale

I – GENERALITES THEORIQUES

Microéconomie: la politique commerciale désigne l'ensemble des décisions prises ou des pratiques relatives à la commercialisation des produits ou services de l’entreprise.

Le marketing est fondé sur une politique commerciale qui part du principe que l’une des fonctions fondamentales des entreprises consiste à créer une clientèle, à la conserver, à la fidéliser et à l’élargir. 

Macroéconomie : politique adoptée par une nation, dans le cadre du commerce extérieur et pouvant se traduire par la " libéralisation " des échanges, le contingentement, l'abaissement ou le relèvement des droits de douane, ...

La politique commerciale stratégique:

Elle recouvre les « interactions stratégiques » existant entre gouvernements et firmes oligopolistiques. 

Le débat économique sur le commerce international voit s’affronter deux points de vues tranchés : les tenants du libre-échange d’une part, et les partisans d’une intervention publique d’autre part.

La thèse qui sert de référence officielle depuis la Seconde Guerre Mondiale est celle du libre-échange. (position qui inspire l’action de certaines organisations internationales: GATT puis l’OMC.

Néanmoins, cette thèse (Libre -échange) est contrariée par la réalité: Presque tous les États subventionnent au moins certains de leurs exportateurs ou cherchent à encourager la création de "champions nationaux" dans certains secteurs,

 Le cas des semi-conducteurs par exemple, L’intervention de l’État français dans le secteur nucléaire, ou de certains pays européens réunis en consortium pour Airbus.

Ce constat des limites dans l’application effective du libre-échange a donné naissance à un courant de pensée, mis en forme initialement par Barbara Spencer et James Brander de l’Université de British Columbia (Canada),

Ce courant apporte de nouvelles justifications aux actions de politique commerciale et de nouveaux modèles qui montrent qu’un gouvernement peut intervenir avec une certaine efficacité (PCS).

Ce courant (PCS), s’efforce de montrer que, dans une situation de concurrence imparfaite où existent des relations stratégiques entre firmes, les interventions étatiques peuvent être bénéfiques pour la collectivité du pays dans lequel l’État intervient.

Le terme « stratégique » doit être compris ici par référence à la théorie des jeux : le revenu de chaque firme dépend des choix stratégiques des autres firmes. »

Ce courant (PCS), s’efforce de montrer que, dans une situation de concurrence imparfaite où existent des relations stratégiques entre firmes, les interventions étatiques peuvent être bénéfiques pour la collectivité du pays dans lequel l’État intervient.

Le terme « stratégique » doit être compris ici par référence à la théorie des jeux : le revenu de chaque firme dépend des choix stratégiques des autres firmes. »

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