La Grande Distribution

Distribution

I- Le marché de l’e-commerce

1) Une croissance confirmée

2) Le profil des internautes

3) Des centres d’intérêts en pleine évolution

II- Les enjeux du e-commerce

1) Présentation de l’entreprise et ses produits

2) Un outil de communication relationnel orienté sur le client

3) Un outil de distribution et de vente

III- Avantages et limites du e-commerce pour les différents acteurs

1) Avantages et limites pour les consommateurs

2) Avantages et limites pour les entreprises

3) Réponse à la problématique et perspectives d’évolutions

I- Le marché de l’-e-commerce

1) Une croissance confirmée :

Le e-commerce a véritablement explosé en France dans les années 2000. Et dans un premier temps, les ventes sur le web n’ont fait que se substituer à la vente par correspondance traditionnelle (catalogue, téléphone…). Elles l’ont cependant dépassé en 2005.

Le secteur Internet enregistre des chiffres de croissance à faire pâlir les circuits de distribution classiques. En effet, selon l’étude publiée en mai 2011 par la FEVAD les ventes sur internet continuent de progresser à un rythme soutenu.Au 1er trimestre 2011, le chiffre d’affaires de l’ensemble des sites de ventes en ligne a progressé de 20% par rapport au même trimestre de 2010 pour atteindre 8,8 milliards d’euros.

En 2010, le e-commerce en France représente un chiffre d’affaire de 31 milliard d’euros avec 340 millions de transactions réalisées dans l’année contre 25 milliard de chiffre d’affaire et 280 millions de transactions réalisées en 2009. Cette progression confirme le dynamisme du commerce sur internet en France. Le montant moyen de la transaction a retrouvé en 2010 le niveau élevé d’avant la crise à 91 euros. Selon la FEVAD, en 2010 un cyberacheteur réalise environ 12 transactions par an pour un montant total de 1100€ en moyenne.

La France a mis un certain temps à « rentrer » réellement dans le marché du e-commerce, mais elle rattrape son retard. En effet, début 2010, seulement 63% des ménages français disposaient d’un accès internet, niveau qui est toujours inférieur à la moyenne de l’Union Européenne, mais c’est un chiffre qui progresse assez rapidement puisqu’il ne s’établissait qu’a 49% en 2007. Malgré de telles évolutions, la France ne devrait atteindre que la 3e place du podium en Europe en termes d’importance du marché du e-commerce. La Grande Bretagne et l’Allemagne domineront normalement encore une fois le marché en 2011 même s’ils affichent les taux de progression les plus bas (environ 15% en 2010). La France est le deuxième pays à enregistrer des hausses de chiffres d’affaire dans ce marché, +22% en 2010 (après la Pologne +24%).

C’est l’augmentation constante des internautes qui est l’un des facteurs clés de cette croissance. Les français sont toujours plus nombreux à commander sur internet. D’après l’Observatoire des Usages Internet de Médiamétrie, le nombre de cyberacheteurs poursuit sa progression avec une croissance en octobre-novembre 2010 de 12% par rapport au dernier trimestre 2009. La France compte désormais 38,6 millions d’internautes, dont 28 millions achète en ligne (fin 1er trimestre 2011). Et selon les études, la confiance repart elle aussi à la hausse puisque 97% d’entre eux sont satisfaits de leurs achats réalisés dans les 6 derniers mois, et 65% sont confiants dans l’achat en ligne. L’offre en ligne continue de se diversifier puisqu’il y a un nouveau record de sites. Au cours de l’année 2010, le nombre de sites marchands recensés àétablit un nouveau record avec 81 900 sites marchands actifs, soit une augmentation de 28% par rapport à 2009 et un total de 17 800 nouveaux sites en 2010. Le secteur a notamment profité de l’arrivée de nombreux acteurs, parmi lesquels de nombreuses enseignes magasin. A noter que la part relative des très petits sites (moins de 10 commandes par mois) continue de diminuer au profit des sites de taille moyenne. Ils représentent aujourd’hui 27,2% contre 32,9% il y a 3 ans. A l’inverse, le marché reste concentré sur le segment des sites de taille importante (plus de 10 000 commandes par mois) qui représentent environ 0,84% de l’ensemble des sites.

Si le rythme de création de nouveaux sites se maintenait au niveau de 2010, la France devrait franchir le cap des 100 000 sites marchands en 2011.

Enfin, la fracture générationnelle continue de se réduire grâce à l’afflux massif d’internautes âgés de 65 et + sur les sites de e-commerce. Ils seraient 73% de plus à avoir acheté en ligne par rapport à 2009. En 2010 99% des 8-18 ans naviguent sur le web régulièrement et 45% d’entre-deux quotidiennement. Au vu de ces chiffres se pose légitimement la question de savoir quel poids aura le e-commerce lorsque la population de cette tranche d’âge sera les consommateurs de demain. Selon les estimations, la part du e-commerce dans l’ensemble des ventes du commerce pourrait atteindre 24% en 2020. Les perspectives sont de 37,8 Mds d’€ en 2011 et de 45 Mds en 2012.

2) Le profil des internautes :

Il n’y a pas vraiment de portrait type du cyberacheteur, même si un profil semble un peu se détacher : celui d’un homme actif appartenant à une catégorie socioprofessionnelle supérieure. Au 3e trimestre 2010, 54% des acheteurs en ligne sont des hommes. Globalement les 25-49 ans, qui ne représente pourtant qu’un tiers de la population française, totalisent 52% des cyberacheteurs. Pour des raisons budgétaires pour les uns et d’équipement pour les autres, les jeunes e les retraités sont sous représentés. Mais ces catégories rattrapent sensiblement leur retard en matière de e-commerce. Ainsi, au 3e trimestre 2010, 74% des internautes de 16 à 24 ans achètent en ligne, contre 69% au 1er trimestre. Durant la même période, le taux d’acheteurs parmi les internautes retraités est passé de 63% à 68,5%.

En seulement 5ans, le nombre d’acheteurs parmi les différentes catégories d’internautes a plus que doubler, jusqu’à atteindre plus de 70%

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