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La Distribution à Dominante Alimentaire En Grande-Bretagne

Note de Recherches : La Distribution à Dominante Alimentaire En Grande-Bretagne. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  17 Mars 2013  •  3 026 Mots (13 Pages)  •  970 Vues

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Sommaire

1. Les particularités de la distribution en Grande-Bretagne

1. Le secteur

2. Les acteurs

3. La législation

2. Les différents formats

3. Les leaders par secteurs d’activités de la distribution

1. Les « Big four »

2. Les discounters

3. Les épiceries fines ou « delicatessens »

4. Les enseignes Bio

4. Contraintes et opportunités d’implantation pour les enseignes française

1. Contraintes d’implantation

2. Les opportunités d’implantation

Introduction :

La distribution à dominante alimentaire en Grande-Bretagne est un marché dynamique, qui a su s’adapter en tirant profit de la crise et qui connaît une croissance ininterrompue depuis 1996. Cependant il s’est peu internationalisé et est plutôt hermétique à l’entrée de nouveaux distributeurs.

Il possède de nombreuses similitudes avec le marché français, notamment au niveau de sa division, mais certaines particularités locales constituent une réelle différence.

Tout d’abord nous allons mettre en avant les particularités locales, ensuite nous détaillerons les différents formats avant de parler des leaders pour chaque secteur d’activité. Enfin nous nous pencherons sur les contraintes et opportunités d’implantation des enseignes françaises sur ce marché. 

I. Les particularités de la grande distribution en Grande Bretagne

1. Le secteur

Une croissance très rapide :

Ces dernières années, le secteur de la grande distribution alimentaire en Grande Bretagne a enregistré une forte hausse. En effet, entre 2000 et 2008, la production a augmenté de 31%. Tout ceci s’explique par le fait que la consommation domestique et les exportations vers les pays de l’Union Européenne (+ 9,7 billions d’euros) ont fortement augmenté. En 2010, les exportations totales du secteur étaient de 12,1 billions d’euros, faisant de la Grande Bretagne le 8ème pays exportateur du monde en 2010.

Un marché avec de grands axes de communication :

La Grande Bretagne est l’un des pays les plus développé de nos jours. Si bien que le réseau de transport britannique est l’un des plus performants. En effet, avec 3 600 kilomètres d’autoroute qui traversent le pays, le système de transport aérien le plus performant d’Europe, et des transports ferroviaires dynamiques, autant dire que le réseau de transport anglais facilite les relations entre fournisseurs et distributeurs.

Une faible dimension internationale du secteur :

En se basant sur le secteur de la distribution alimentaire, il n’est pas faux d’affirmer que les britanniques sont très chauvins.

D’un point de vue interne au marché, il y a peu d’enseignes étrangères sur le sol anglais. Même s’il ne faut pas négliger la présence des discounters allemands et le fait qu’ASDA ait été racheté par le groupe américain Wall Mart en 1999, apportant ainsi une dimension « internationale » au marché.

D’un point de vue externe, il y a très peu d’enseignes qui se sont développées. En effet seul le groupe Tesco s’est introduit à l’étranger avec 825 magasins répartis sur 6 pays en Europe de l’Est (Irlande, Pologne, Hongrie, Slovaquie, République Tchèque, Turquie). Tesco est également présent en Asie avec 1136 magasins (Japon, Thaïlande, Chine continentale, Corée du Sud, Malaisie).

Ainsi, on peut dire que le secteur de la distribution alimentaire du marché britannique est relativement fermé.

Une marge commerciale plus élevé que les autres distributeurs européens

C’est le prix des marchandises vendues moins le coût d’achats de ces marchandises vendues.

Le consommateur :

Il est important d’avoir à l’esprit que le consommateur n’est pas universel et qu’il change en fonction de l’environnement dans lequel il évolue.

Ainsi, en Grande Bretagne, un ménage consacre environ 9% de son budget dans les dépenses alimentaires alors qu’en France c’est 13%. Cette différence peut peut-être s’expliquer par le fait qu’en Grande Bretagne, la distribution possède une bonne image, notamment grâce à leur politique de prévention des risques alimentaires. La dépense moyenne hebdomadaire par ménage est de £52,2, soit 63,41 €. Mais encore, il existe plusieurs motivations qui poussent un consommateur britannique à acheter. On peut les classer de la manière suivante :

 L’achat économique qui, en période de crise, pousse le consommateur à être plus sensible au prix et donc se tourner vers les discounters.

 L’achat éthique dans lequel les consommateurs sont ouverts à la nouveauté. Ainsi, le bio, le développement durable, le bien-être animal sont de plus en plus présent dans leurs achats.

 L’achat identitaire qui représente les achats de produits d’origines traditionnelles, britanniques ou étrangères. Ce phénomène est notamment boosté par l’immigration. A travers l’acte d’achat, le consommateur cherche à se rappeler qui il est et d’où il vient. Ce marché devrait progresser entre 2004 et 2014 de 36% en valeur.

 L’achat hédoniste, où le plaisir et le loisir sont les mots d’ordres. Ces achats se développent en réponse au stress, grande maladie de l’Occident du XXI siècle. Une étude mené par l’ICM (Institute of Commercial Management) en 2011, prouve que 86% des personnes interrogées sont prêtent à acheter de la qualité (et donc à un prix élevé) pour ce type d’achat. Cela représente une opportunité pour les produits français, qui sont synonymes de qualité et de luxe.

L’importance des MDD :

Les marques de Distributeurs représentent à peu près 40% du marché en Grande Bretagne. En effet, d’après Nielsen, le poids des marques de MDD représente 43% en volume et 37,8% en valeur. Ce qui dépend toutefois des discounters qui jouent également sur

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