LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Crise Financière 2008

Dissertation : La Crise Financière 2008. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2012  •  657 Mots (3 Pages)  •  1 200 Vues

Page 1 sur 3

La baisse des créations d’emplois

La crise en cours oblige à penser le problème de la création d’emplois au Maroc avec ses implications à long terme sur le marché du travail.selon les estimations les plus récentes de la Banque mondiale ,presque 4millions de nouveaux emplois devront être crées au Maroc avant l’année 2020.pour atteindre cet objectif,la créations nette d’emplois devra atteindre environ 200 000 emplois par an.la crise actuelle a diminué le rythme des créations d’emplois,rendant l’objectif précédent encore plus difficile à atteindre.comparés aux 133 000 nouveaux emplois crées en 2005,seulement 95 000 l’ont été en 2009,ce qui est très loin des objectifs mentionnées ci-dessus.le secteur des services (à l’exception du tourisme) et le secteur de la construction furent les seules sources de création d’emplois en 2008 et 2009.l’industrie de la construction a certes été affectée négativement par le déclin des IDE dans l’immobilier,mais ceci fut en partie compensé par des dépenses publiques plus élevées sur les infrastructures.il est intéressant de noter qu’en dépit de ces bonnes performances,en 2009,l’agriculture contribue très peu à la création d’emplois.le secteur agricole au Maroc se caractérise par une production rurale stagnante,suggère clairement que la croissance agricole,comme d’ailleurs dans les autres pays MENA,ne pourra engendrer que des opportunités d’emplois marginales.

Au regard des mesures mises en œuvre pour créer des emplois dans le contexte de crise,l’instrument principal utilisé par le gouvernement marocain reste l’augmentation des dépenses d’infrastructures.selon les analyses du BIT,il s’agit là du moyen le plus direct pour créer de l’emploi lors d’une crise,mais ceci suppose malgré tout que les investissements publics dans les infrastructures se préoccupent de la question.sans augmentation des dépenses d’infrastructures,la diminution de la création d’emplois au Maroc aurait été beaucoup plus importante,particulièrement dans l’industrie de la construction.cependant,nous devons ici rester prudents,car il est difficile de mesurer l’impact des dépenses d’infrastructures sur la création d’emplois.par ailleurs,bien que le plan d’urgence n’ait pas spécifiquement été élaboré pour créer de nouveaux emplois,il aurait pu stimuler la demande de travail,en raison des soutiens financiers et commerciaux aux firmes orientées vers l’exportation.un tel résultat ne s’est pas fait sentir jusqu’à présent.en mars 2010,la moitié seulement des fonds publics dévolus au plan d’urgence pour promouvoir les exportations (à travers des mesures commerciales) avait été utilisé.

Finalement,les programmes concernant le marché du travail mis en place avant la crise ont rencontré de nombreux problèmes en raison à la fois des contraintes structurelles mais aussi de l’impact négatif de la crise.par exemple,à la fin de 2009,le programme Moukawalati,établi en 2006 avec l’objectif d’encourager la création de petites entreprises,était très loin d’avoir atteint ses objectifs : au lieu des 36 000 firmes et des 90 000 nouveaux emplois,le plan n’avait généré que 2 000 entreprises et 8 000 emplois.en 2008,le programme des micro crédits,qui est la seule stratégie de création d’emplois,concernant les femmes spécifiquement,a connu

...

Télécharger au format  txt (4.8 Kb)   pdf (69.9 Kb)   docx (9.4 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com