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La Consommation

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Par   •  16 Mars 2014  •  4 250 Mots (17 Pages)  •  672 Vues

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W. Beveridge, Le Travail pour tous dans une société libre (1945) : « la fin matérielle de toute activité humaine est la consommation »  Une prod° sans consommation n’a pas de sens

Donne une idée de la place de la consommation dans le raisonnement keynésien

2 fonctions éco des ménages : fournir des moyens de prod° et l’utilisation de ces revenus

I. La consommation et l’épargne des ménages

A- La répartition primaire et la redistribution

1) L’origine des revenus primaires

a) Le partage de la valeur ajoutée

VA : richesse créée par les entreprises, par l’utilisation des facteurs de prod° qui sont rémunérés

1ère source de revenus : la participation des agents à la création de richesses  offrent le L ou le K

Revenus primaires : contrepartie de la contribution à la prod°

Répartition de la VA entre 3 types de revenus :

- Les PO, pour rémunérer les administrations

- Les salaires et les cotisations sociales, rémunèrent le L

- Le profit : rémunère le K

Répartition L/ K est celle qui pose le plus de pb : partage de VA est source de confits

 Répartition salaires/ profits

Si la part du profit se réduit au profit des salaires, baisse de la rémunération du K et peut susciter l’inquiétude des apporteurs de K : anticipent une baisse du dividende, peut signifier un moindre autofinancement

Baisse de la part des salaires dans la VA : peut mener à des grèves, mobilisations qui mettent à mal la survie de l’entreprise

Rapport de forces entre Leurs et K est plus ou moins violent selon le cadre : dans éco de crise, revendications modérées

Enjeux du partage de la VA : les auteurs néo-classiques libéraux (un exemple) considèrent qu’un partage plutôt favorable à l’entreprise est une bonne chose

Permet un autofinancement des I : donc plus d’I, plus de profits, plus d’embauches  logique d’Helmut Schmidt : « les investissements d’aujourd’hui st les profits de demain et les emplois d’après-demain »

Approche keynésienne : un partage plus favorable aux salaires peut être un facteur de croissance et d’activités éco  les salaires permettent la conso, or la conso des ménages est une composante de la demande globale, elle-même € à la demande effective (anticipations)

Lorsque partage de la valeur ajoutée se fait au détriment des salaires, elle risque de détériorer la D des ménages et donc les débouchés, baisse de l’I, hausse du chômage, etc.

 Répartition entre les associés et apporteurs de K/ les dirigeants

Partage peut être conflictuel entre les associés et apporteurs de K /les dirigeants

Un actionnaire préfère des dividendes élevés, or si les dividendes sont élevés, alors que le dirigeant a pour intérêt de voir l’entreprise croitre

Objectifs sont donc différents de ceux des actionnaires : croissance favorisée par I et non par le versement de dividendes élevés

Pour résoudre cette divergence : théorie de l’agence de Jensen et Meckling (1976)  situation de divergence est typique de la situation d’agence : cad un principal qui mandate des agents (ici dirigeant), pour effectuer en son nom une tache qu’il ne sait pas effectuer lui-même

Pour faire en sorte que l’agent suive les indications du principal : on va indexer, lier le salaire de l’agent sur le cours de l’action

Concrètement : on lui donne des stock-options, cad des options sur actions

Titre financier qui donne le droit d’acheter demain à un cours défini aujourd’hui l’action en Q

b) La composition du revenu primaire des ménages

Revenu primaire : Somme des revenus de l’activité mais aussi du K

Auparavant opposition L/K et donc Leur n’a pas de K et inversement

VA sert donc la grille de lecture marxiste

Mais évolution : de + en + de salariés possèdent un patrimoine et donc du K

Dvpt intéressement sur le K et participation au bénéfice pdt les 60s, complémentaire au revenu  versement d’une prime prélevé sur les bénéfices

Puis mise en œuvre des plans d’épargne en action (PEA) : épargne placée sur les actions  forme de placement assez courante

Moins de pertinence de la grille de lecture sur la VA pour prouver l’existence de la lutte des classes

 Revenus d’activité

Revenus d’activité salariée : salaire de base + éventuels revenus supplémentaires (h supp, primes, etc.)

Distinction salaire nominal (ce qui est effectivement perçu, cad salaire net)/ salaire réel

Différence salaire brut (= salaire net + CS) / salaire net

Cotisations sociales : épargne forcée ou salaire indirect

Le cout du travail ≠ du salaire brut pour l’employeur  coût pour l’employeur = salaires bruts+ cotisations sociales versées par l’employeur (2/3 des cotisations sociales, pour 1/3 par les employés)

Salaire réel : pouvoir d’achat du salaire nominal, cad qté de B&S que permet d’acquérir le salaire en Q

Salaire réel : salaire nominal/ niveau gal des px

Lorsque les px augmentent, le salaire réel diminue alors même que le salaire nominal reste stable

A l’inverse, en déflation, le pouvoir d’achat augmente

Quand baisse des px, volonté des entreprises de maintenir les profits : donc baisse des couts,qui se traduit par baisse du K ou baisse du L  chômage  baisse conso  baisse débouchés  baisse bénéfices  déflation

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